Baptême — Une Exigence Pour Le Salut

Booklet: Baptism - A Requirement for Salvation?

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Devriez-vous être baptisé? Si oui, comment et quand? Est-ce important que vous soyez baptisé comme enfant ou comme adulte? Est-ce que cela fait une différence que vous soyez placé sous l’eau, ou bien que le ministre ou le prêtre verse de l’eau sur votre tête, ou que vous soyez simplement arrosé de quelques gouttes d’eau? Est-ce important que vous compreniez l’importance symbolique du baptême avant de procéder à l’ordonnance? Est-ce que le baptême est ESSENTIEL pour votre salut?

Beaucoup de gens ne voient pas la raison d’être baptisé comme adulte, particulièrement s’ils sont baptisés comme petit bébé. D’autres pensent que cela ne fait aucune différence pour le salut qu’une personne soit baptisée ou non. Tout ce qu’il faut, disent-ils, c’est un coeur honnête et la volonté de vivre une bonne vie.

Il y a, en effet, des arguments et des perceptions du baptême sans fin, mais en cherchant la vérité à ce sujet et en dissipant les notions inexactes, nous devons aller à la source de la vérité – la Parole de Dieu – la Bible. On ne peut pas prouver la vérité basée sur l’opinion humaine. La vérité de Dieu est facilement disponible à ceux qui la cherchent, et la vérité résiste à l’examen.

La nécessité du baptême

Afin d’accepter les enseignements bibliques à ce sujet, ce que nous DEVONS faire si nous voulons être appelés chrétiens, nous devons admettre que le baptême est une ordonnance divine – un commandement par Dieu Lui-même. Pierre “ordonnait” le centenier romain, Corneille, sa famille et ses amis proches “à être baptisés au nom du Seigneur” (Actes 10:48). Corneille était un “homme pieux qui craignait Dieu, avec toute sa maison” (Actes 10:2). Dieu a démontré par un miracle que, même si Corneille était un Gentil, il a été appelé au salut et Dieu avait déjà ouvert son esprit à comprendre la vérité. Néanmoins, Pierre ordonna qu’il soit baptisé. Même Jésus Christ lui-même était baptisé. Même s’il n’avait nul besoin d’un baptême – Il était sans péchés – Il a demandé à Jean de Lui baptiser afin d’accomplir toute justice et pour nous donner l’exemple de faire la même chose. (Matthieu 3:13-15).

Oui, la Parole de Dieu démontre clairement que nous devons être baptisés si nous comptons atteindre le salut. Cependant, nous devons remplir certaines conditions avant d’entamer un baptême. Examinons quelles sont ces exigences.

La foi est requise

Jésus Christ ordonnait à ses premiers disciples de baptiser ceux qui croyaient. Nous lisons dans Marc 16:15-16: “Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas (et qui alors n’est pas baptisé) sera condamné (mieux traduit: jugé)”.

Alors, avant de passer au baptême, nous devons d’abord croire. La foi est une condition préalable au baptême. Le Christ a dit: “Ceux qui croient et sont baptisés seront sauvés.” Comment peut-on croire, à moins d’être assez âgé pour croire? Comment un petit bébé peut-il croire? La réponse c’est, il ne peut pas. Un petit bébé ne peut pas comprendre la foi. Il ne réalise même pas ce qui se passe quand il est baptisé. Ce genre de “baptême” n’est pas en accord avec le mandat explicite du Christ qu’on “croit et (soit) baptisé.”

La repentance est requise

En plus de la foi, la repentance est requise avant le baptême. Quand Pierre a donné son premier sermon inspiré après avoir reçu le Saint-Esprit de Dieu, son audience était saisie d’une crainte. Ils étaient, en effet, stupéfaits. Ils venaient de réaliser qu’ils étaient responsables de la mort de leur Sauveur. Après avoir été condamnés, dans leur esprit, d’avoir réellement assassiné Jésus-Christ, ils demandaient, désespérés, ce qu’ils pouvaient faire. Notons la réponse de Pierre dans Actes 2:37-38: “Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?” Alors Pierre leur dit: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.”

Donc, nous constatons qu’avant d’être baptisés, nous devons nous repentir de nos péchés et nous devons croire en l’évangile (Marc 16:15-16). Nous devons aussi croire que la mort de Jésus-Christ était nécessaire et que sa mort est paiement suffisant pour nos péchés, ainsi incitant le pardon de nos péchés par Dieu le Père. Nous devons être baptisés seulement après la repentance, qui doit être accompagnée par la foi, et pas avant. Un petit bébé n’a aucune notion de ce dont il doit se repentir. Il ne sait même pas ce qu’est la repentance. Il y en a qui disent qu’un bébé n’a pas besoin de se repentir, car il n’a commis aucun péché. Si c’était vrai, pourquoi le bébé est-il alors même baptisé en premier lieu, puisque le baptême est un signe extérieur d’une repentance intérieure?

Il est clair de l’Écriture qu’une personne doit être assez âgée pour comprendre le sens de la repentance et la foi. Le baptême, selon les enseignements de la Bible, est un signe extérieur, ou symbole, d’une repentance intérieure du péché, ET c’est une manifestation de notre foi dans la mort, l’enterrement, et résurrection de Jésus-Christ. Par l’ordonnance du baptême, nous exprimons extérieurement notre foi intérieure en notre Sauveur – notre acceptation de Sa mort, enterrement, et résurrection pour nous, ainsi que notre repentance de la vie antérieure et son enterrement, ressuscitant à une nouvelle vie et mentalité. Ce processus de pensée et changement du coeur est quelque chose qu’un bébé ne pourrait jamais entamer.

Le don du Saint-Esprit

Comme Pierre a souligné à son audience stupéfaite dans Actes 2, au moment d’un baptême approprié nous ALLONS recevoir le DON du Saint-Esprit. Sans un baptême basé sur les enseignements bibliques, nous ne devons pas, en règle général, recevoir le Saint-Esprit, et nous ne serions pas dans une position pour anticiper le salut. (Une exception évidente et extrêmement rare à cette règle serait, bien sûr, quand c’est physiquement impossible de baptiser quelqu’un, parce que la personne est physiquement incapable d’être baptisée.) Nous comprenons, naturellement, que la situation était différente dans le temps de l’Ancien Testament parce que Dieu accordait Son Saint-Esprit à quelques personnes sans un baptême préalable, pour qu’ils puissent accomplir Son mandat spécifique pour eux.

Ceci n’est plus vrai dans les temps du Nouveau Testament. Nous lisons dans Actes 8:16-17 (abordé plus en détail ultérieurement dans ce livret) que le Saint-Esprit était donné aux gens seulement APRÈS être baptisé et qu’on ait imposé les mains sur eux – et non pas avant. Il y a un seul incident enregistré depuis la création de l’Église du Nouveau Testament où quelqu’un a reçu le Saint-Esprit avant le baptême, et cela, c’est le Gentil Corneille et les membres de son foyer. Ceci était une exception avec un but spécifique – Dieu voulait indiquer clairement aux disciples qu’Il avait appelé le Gentil Corneille dans l’Église, et en fait, au salut. Avant Corneille, seulement les juifs avaient été acceptés comme membres de l’Église. Comme noté dans notre discussion antérieure, Dieu requiert quand même que Corneille et ceux qui étaient avec lui passent par un baptême approprié (Actes 10:44-48).

Des exceptions importantes dans le Nouveau Testament, comprend aussi Jean-Baptiste, qui a reçu le Saint-Esprit de Dieu depuis sa naissance (comparer Luc 1:15), et, bien sûr, Jésus-Christ Lui-même, qui a été façonné par le Saint-Esprit, possédant le Saint-Esprit sans mesure depuis la naissance (comparer Luc 1:35; Jean 3:34. AV). Outre ces exemples précis où l’Esprit de Dieu a été donné sans un baptême au préalable, nous ne pouvons trouver que des disciples du Christ dans le Nouveau Testament, et en particulier depuis l’établissement de l’Église du Nouveau Testament, qui ont reçu le don du Saint-Esprit avant d’être baptisés.

Lorsque Paul a été converti, il devait être baptisé avant de recevoir le Saint-Esprit: “Ananias sortit; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : ‘Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin (vers Damas) par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue (puisque Paul a été aveuglé après avoir vu le Christ sur son chemin vers Damas) et que tu sois rempli du Saint-Esprit.’ Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé.” (Actes 9:17-18; comparer aussi avec Actes 22:12-16).

Par conséquent, lorsque Paul baptisait des gens, ils recevaient le don du Saint-Esprit après que Paul les avait baptisés et avait fait l’imposition des mains sur eux, comme indiqué dans Actes 19:5-6: “Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux.”

Est-Ce Que Les Douze Apôtres Étaient Baptisés?

Il y en a qui soutient que les douze apôtres ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte sans avoir été baptisés avant. Si c’est le cas, ce serait une autre exception extraordinaire. L’objectif de cette exception serait de prouver aux gens sur place que Dieu avait, en fait, donné Son Esprit à ses disciples, et qu’Il avait maintenant commencé à construire Son Église, offrant ainsi la possibilité pour d’autres d’entrer dans le corps spirituel du Christ. Maintenant, nous savons que Dieu a confirmé le don de Son Esprit aux premiers apôtres le jour de la Pentecôte à travers des signes et merveilles extraordinaires, mais il paraît que certains, sinon pas la majorité, des apôtres avaient été des disciples de Jean-Baptiste et avaient déjà été baptisés par Jean – un baptême de repentance (comparer avec Marc 1:4).

Comme nous avons discuté auparavant, la repentance est une des conditions requises pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu, mais ce n’est pas la seule. Ainsi, le baptême de Jean – un baptême de repentance – n’était pas suffisant pour recevoir le Saint-Esprit. Plus tard, cependant, Jésus a aussi baptisé – à travers ses disciples – comme on peut lire dans Jean 3:22: “Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée; et là, il demeurait avec eux, et il baptisait.” Jean 4:1-3 rajoute: “Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas Lui-même, mais c’étaient ses disciples (même si Jésus Lui-même ne baptisait pas, mais plutôt ses disciples). Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.”

On peut alors, sans trop de risque, supposer qu’avant que les disciples de Jésus baptisassent d’autres, Jésus les avait déjà baptisés. Cela ne veut pas dire que les gens baptisés recevaient le Saint-Esprit en même temps. Le Saint-Esprit était seulement donné aux disciples de Jésus le jour de la Pentecôte (Actes 1:15; 2:1-4). Cependant, l’Écriture indique que ceux qui ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte étaient baptisés. Cette présomption est supportée par la déclaration du Christ à Pierre dans Jean 13. Durant le dernier repas de la Pâque, avant sa mort, le Christ commençait à laver les pieds de ses disciples, leur montrant qu’il les aimait et qu’il était prêt à tout faire pour eux, y compris de laver leurs pieds – une tâche subalterne qui était en général assignée aux serviteurs les plus bas. Lorsqu’Il est venu laver les pieds de Pierre, Pierre lui dit: “Non, jamais tu ne me laveras les pieds.” (Jean 13:8) Le Christ lui a expliqué qu’Il devait laver les pieds de Pierre sinon il n’aura point de part avec le Christ. Pierre lui dit : “Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.” (Jean 13:8-9). À ce moment, le Christ a répondu: “Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.” (Jean 13:10).

Cette conversation est remplie de signification et il y a beaucoup à en tirer. Pendant que le baptême approprié doit être fait qu’une fois dans la vie d’une personne, la cérémonie du lavage des pieds durant la période de la Pâque doit être répétée année après année. Ainsi nous montrons que nous sommes continuellement prêts à obtenir le pardon des péchés que nous avons commis après le baptême, et nous démontrons que nous sommes prêts à nous rendre humbles dans notre désire d’aider les autres à suivre le même chemin vers la perfection que nous suivons. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous devons servir les autres par tous les moyens dont nous disposons.

Le Christ a dit à Pierre que lui et les autres disciples (sauf Judas) étaient propres, puisqu’ils avaient été baignés. On lit dans Tite 3:5 que Dieu nous a sauvé “par le lavage de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit.” Nous sommes aussi avisés que nous sommes “nettoyés” ou “rendus propres” de nos vieux péchés (2 Pierre 1:9). Au baptême, nos corps sont “lavés avec de l’eau pure” (Hébreux 10:22), dans un sens figuré «Effacant tous nos péchés” (Actes 22:16). La déclaration du Christ à Pierre et aux autres apôtres qu’ils ont été lavés et qu’ils étaient propres (sauf Judas, qui allait Lui trahir) dénote fortement qu’ils avaient déjà été baptisés dans l’anticipation de la réception du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte (Jean 20:22; Actes 1:8; Luc 24:49).

Exigences Préalables Pour Recevoir Le Saint-Esprit De Dieu

Dieu a ordonné que certaines étapes doivent être franchies avant qu’Il partage Son Saint-Esprit avec nous. Ils sont, dans l’ordre approprié: 1) Repentance, 2) Foi, 3) Baptême (les éléments du baptême sont expliqués ultérieurement). Une fois que ceux-ci sont accomplis, LÀ, comme indiqué dans Actes 2:38, “vous allez recevoir le don de l’Esprit-Saint” – non pas avant. C’est seulement après que nous avons reçu le don du Saint-Esprit que nous sommes véritablement Ses enfants – Lui appartenant – et appelé à juste titre des “Chrétiens”.

Paul nous dit dans le livre aux Romains que nous sommes des chrétiens SEULEMENT si le Saint-Esprit de Dieu réside effectivement en nous: “Or vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous.” (Romains 8:9). Paul continue pour expliquer que Dieu le Père va nous ressusciter et nous convertir en esprit SEULEMENT si le Saint-Esprit habite en nous – que nous sommes morts avec l’Esprit de Dieu, ou que nous sommes toujours en vie et que nous avons l’Esprit de Dieu quand le Christ retourne. Il nous dit dans Romains 8:11: “Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.”

Le baptême biblique, quoiqu’un rite extérieur est en effet une ordonnance établie par Dieu et ESSENTIELLE pour notre salut.

Un Baptême approprié

Quelle est la méthode biblique appropriée pour être baptisé? Est-ce nécessaire d’être entièrement immergé, ou est-ce suffisant d’être simplement arrosé d’eau?

Le mot français “baptême” provient du mot grec, “baptizo.” La signification de ce mot grec est “d’immerger”, “d’être placé entièrement dessous (l’eau)”, ou de “plonger dans.” La Bible démontre que la méthode de baptême dans le Noveau Testament était par l’immersion dans l’eau de la personne. “Aspersion” ou “arrosage” n’a jamais été utilisé parce que le symbolisme attaché au baptême n’a de sens qu’avec une immersion sous l’eau complète (notez que le mot grec pour “asperger” est “rantizo”, tandis que le mot grec pour “verser” et “cheo” – des mots complètement différents qui ne sont PAS utilisés dans la Bible en décrivant le baptême).

Le symbolisme du baptême

Paul explique le symbolisme du baptême dans Romains 6:3-4,8,11: “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie…..Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui….Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.”

Le baptême est comparé à un enterrement dans une tombe d’eau. Tout comme le Christ est mort et a été déposé dans une tombe, nous aussi – par analogie – mourons lors du baptême, ayant d’abord repentis de nos péchés et ayant enterré nos vieilles habitudes et nos vieux désirs. (Comme il sera expliqué en détail plus loin dans ce livret, c’est Dieu, bien entendu, qui nous conduit au baptême et qui nous permet de repentir et de changer.) Tout comme Dieu a ressuscité le Christ de la mort et l’a fait sortir du tombeau, nous devons être sorties de la tombe d’eau, dans un sens figuré et en recevant l’Esprit-Saint de Dieu, nous commençons à vivre une nouvelle façon de vivre. Nous savons certainement que si nous devions rester sous l’eau assez longtemps, nous serions littéralement morts par noyade. Le baptême par immersion est, par conséquent, un symbole parfait de la mort et l’enterrement de notre vieille nature de pécheur.

Notez les explications supplémentaires de Paul dans Colossiens 2:12-13: “ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses…..il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.”

Asperger ou déverser de l’eau clairement ne présente pas ce symbolisme important d’être mort et enterré dans une tombe d’eau, et puis d’être ressuscité à la vie de la mort dans le tombeau d’eau. Seulement une immersion totale sous l’eau peut adéquatement représenter ceci.

La Façon dont L’église Primitive Baptisait

Lorsque les disciples du Nouveau Testament étaient baptisés, cela était fait par immersion dans l’eau. Dans Jean 3:23, nous lisons comment Jean baptisait: “Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau; et on y venait pour être baptisé.” Beaucoup d’eau était nécessaire pour immerger le corps entier sous l’eau. Si le baptême était accompli par aspersion, beaucoup d’eau ne serait pas nécessaire.

Dans Matthieu 3:16, nous lisons que Jésus, après Son baptême, “il sortit…de l’eau.” Il était entièrement sous l’eau pendant un moment, et Il en est sorti. Jean ne Lui a pas simplement aspergé de quelques gouttes, ni a-t-il versé un peu d’eau sur Sa tête.

Nous trouvons aussi le baptême par immersion tel que décrit dans Actes 8:36-39: «Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : ‘Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé?’ Philippe dit : ‘Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible.’ L’eunuque répondit : ‘Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.’ Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque DESCENDIRENT tous deux DANS L’EAU, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent SORTIS DE L’EAU, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route.” Philippe a mis l’eunuque complètement sous l’eau lorsqu’il l’a baptisé. Il n’a pas simplement versé un peu d’eau sur sa tête, et il n’a pas simplement aspergé quelques gouttes d’eau sur lui non plus.

Calculer le coût

Nous avons déjà vu qu’une personne ne devrait pas être baptisée à moins qu’il ou elle comprenne entièrement ce que cette ordonnance veut dire. Jésus Christ nous encourage de “calculer les coûts” avant de prendre des décisions importantes, telles que le baptême. Par exemple, nous lisons dans Luc 14:25-33 que nous devons examiner le sujet et connaître les conséquences avant de décider de “suivre le Christ”: “De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit: ‘Si quelqu’un vient à moi (quand nous effectuons le baptême, nous venons à Lui), et s’il ne hait pas (aime moins en comparaison) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas (il doit être prêt à souffrir pour la justice) ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : “Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever?” Ou, quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt milles? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple.”

Le baptême n’est pas une ordonnance à poursuivre à la hâte. Cela exige une méditation préalable au sujet de toute sa signification et son symbolisme, en plus de tout ce que cela signifie devenir un vrai disciple du Christ. Cela exige une “evaluation des coûts.”

La vraie Repentance

Qu’est-ce que la vraie repentance? Les gens se sentent en général désolés lorsqu’ils se font prendre à faire un mauvais coup, mais avant d’être appréhendé, ils n’avaient aucune notion de “repentance.” La vraie repentance est plus qu’une sensation émotionnelle ou un regret temporaire qu’on ait fait quelque chose de mauvais et qu’on doive maintenant subir les conséquences.

La vraie repentance veut dire d’arrêter ce qui est mal, et commencer à faire ce qui est bien. Une vraie repentance divine va provoquer un changement dans une personne. La personne va cesser de faire de mauvaises choses, car le coeur et l’esprit de la personne changent. Le mot grec pour “repentir” et “repentance” sont principalement “metaoeo” et “metanoia.” Ils veulent littéralement dire “avoir un autre esprit” et “un changement d’esprit,” respectivement. Ce genre de repentance divine – un changement de notre manière de penser – donne lieu à une nouvelle action, et, en effet, entraine l’obéissance à la Parole de Dieu. Un tel changement doit DÉJÀ être évident dans la vie d’une personne AVANT le baptême.

Lorsque les foules arrivaient pour être baptisées par Jean-Baptiste, il refusait de le faire, car il ne voyait pas de preuve de repentance dans leurs vies. Nous pouvons lire dans Luc 3:7-9 : «Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : ‘Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc des FRUITS DIGNES DE LA REPENTANCE, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de BONS FRUITS sera coupé et jeté au feu.”

Jean s’attendait à voir de bonnes actions chez ceux qui voulaient être baptisés. Il cherchait des fruits dignes d’une repentance divine. Les foules ont compris ce dont Jean parlait. Ils répondaient en disant, “que devons-nous donc FAIRE.” (Verset 10; comparer aussi versets 12 et 14). Ils commençaient à comprendre que la repentance était une condition préalable du baptême et que cela devait être PROUVÉ PAR L’OBÉISSANCE À LA VOLONTÉ DE DIEU. Comme Jean leur a expliqué, cette obéissance deviendrait évidente dans leurs vies quotidiennes.

Ultérieurement, les apôtres expliquaient aux grands prêtres et aux sadducéens que Dieu donne Son Saint-Esprit SEULEMENT à ceux qui ont déjà démontré, avant leur baptême, qu’ils étaient prêts à Lui obéir. Nous lisons dans Actes 5:29-32: “Pierre et les apôtres répondirent : ‘Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.”

Encore, nous constatons un ordre désigné: 1) repentance, 2) pardon de péchés (en conséquence de repentance et foi), et 3) le don du Saint-Esprit (en conséquence du baptême).

La repentance doit être accompagnée par l’obéissance à la volonté de Dieu. C’est seulement à ce moment que notre repentance devient vraie, authentique et divine. Un remords temporaire n’est pas une vraie repentance. Paul appelle ce genre de regret “tristesse du monde,” qui est seulement passager. La repentance divine, cependant, conduit à la vie éternelle. Nous pouvons lire dans 2 Corinthiens 7:9-10:

“Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu….En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.”

On peut penser à Judas, dans ce contexte, qui a trahi le Christ pour 30 pièces d’argent. Lorsqu’il a entièrement réalisé ce qu’il a fait et qu’il était responsable de l’assassinat du Christ, il “a eu des remords.” Il a “rapporté les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens”, disant, “J’ai péché, en livrant le sang innocent (Matthieu 27:3-4). Jusqu’ici, tout va bien. Il REGRETTAIT ce qu’il avait fait, et il a même fait quelque chose d’important – qui était approprié – il a rendu “l’argent du sang” avec l’espoir que ceci allait d’une certaine manière libérer Jésus. Bien entendu, les principaux sacrificateurs et les anciens n’étaient pas intéressés du tout à laisser partir Jésus, et ils n’ont assumé aucune responsabilité pour les actes de Judas. La réaction ultérieure de Judas démontre qu’il n’avait pas une repentance divine, mais seulement un remords de ce monde. Il s’est senti tellement dévasté et impuissant qu’il “se retira, et alla se pendre.” (Matthieu 27:5). En ce faisant, Judas a rajouté à son péché précédent de trahison, le péché du suicide – en se tuant.

Comparons ceci avec le conduit de Pierre. Il a renié Jésus trois fois, mais quand il a réalisé ce qu’il avait fait, “étant sorti, il pleura amèrement.“ (Matthieu 26:75). Il était sincèrement repentant de ses actes, réalisant qu’il ne pouvait rien faire pour inverser ses actions, mais, contrairement à Judas, il n’a pas procédé en rajoutant un autre péché aux précédents. Sa repentance a donné lieu au don du Saint-Esprit et ultimement la vie éternelle.

La vraie repentance n’essaie pas de cacher les mauvaises actions, ni refuse-t-elle d’accepter la responsabilité. La vraie repentance ne blâme pas les autres pour nos péchés. La vraie repentance nous fait réaliser combien nous sommes pourris et charnels. Elle nous permet de nous effondrer et pleurer amèrement parfois à cause de nos manquements, faiblesses et échecs.

La vraie repentance nous amène à prendre les bonnes décisions et à entreprendre les bonnes actions. Elle nous motive à laisser en arrière ce qui est mauvais pour nous. Nous pouvons lire un bon exemple dans Actes 19:18-19 de la bonne conduite qui suit une repentance divine; «Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent.”

Ils ne voulaient pas garder ces livres, peut-être parce qu’ils avaient peur d’être tentés ultérieurement de retourner à leurs habitudes de pratiquer la magie. C’est pour cela que le Christ nous encourage tous de casser complètement avec notre passé coupable. Il nous dit, “Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi….Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi” (Matthieu 5:29-30). Le Christ ne voulait pas dire que nous devons appliquer ceci à la lettre en nous démembrant. Il adressait le principe de laisser en arrière les mauvaises habitudes. La Bible Lamsa explique que ces phrases sont des idiomes araméens, qui encouragent les interlocuteurs à “arrêter d’envier” et à “arrêter de voler.”

Bataille spirituelle continuelle

La vraie repentance ne s’arrête pas au moment du baptême. La vraie repentance est un processus continuel, parce que même après le baptême, nous allons quand même pécher parfois. Surmonter le péché est une bataille spirituelle pour la vie. Cependant, comme on va voir plus loin dans ce livret, en recevant l’Esprit de Dieu au moment du baptême, nous obtenons un nouvel état d’esprit et un nouveau coeur. Notre objectif dans la vie sera différent. À partir de ce moment, ce sera l’Esprit de Dieu en nous qui nous conduira et nous guidera dans une direction différente, nous inspirant à prendre de bonnes décisions et à démontrer de bonnes actions basées sur la volonté de Dieu plutôt que notre propre volonté charnelle. Nous allons comprendre entièrement que ce que nous faisions dans le passé, ainsi que ce que nous étions, était totalement mauvais, et que nous allons reconnaître que nous devons devenir une personne différente. Ceci n’est pas facile. C’est une bataille spirituelle continuelle puisque l’ancienne nature charnelle en nous essaie de dominer nos pensées et nos actions.

Notez les mots inspirés de Paul, un apôtre du Christ, lorsqu’il décrit sa bataille sans cesse avec le péché. En fait, Paul a écrit ceci plusieurs années après son baptême. Il nous dit, “Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.

Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?” (Romains 7:15-24).

Paul décrit ici la bataille continuelle d’une personne convertie pour vaincre le péché. Il y en a qui disent que Paul décrit sa bataille spirituelle avant sa conversion. Ceci n’est pas exact. Le contexte démontre qu’il souligne sa bataille sans cesse avec le péché après son baptême. Dans 1 Jean 1:8, nous lisons que nous nous trompons nous-mêmes et que la vérité n’est pas en nous si nous disons que nous sommes sans péchés – que nous ne péchons pas – même après le baptême. C’est vrai que la réalisation que nous péchons et que nous devons nous repentir de nos péchés commence lorsque Dieu nous appelle et nous accorde la repentance. Cependant, sans l’Esprit de Dieu en nous, c’est IMPOSSIBLE de vaincre le péché. Même AVEC l’Esprit de Dieu en nous, la bataille est quand même difficile, puisque notre vieille nature de péchés en nous ne veut pas mourir. Notez que c’est le Christ EN NOUS (à travers Son Esprit en nous) qui fait nos batailles POUR nous. C’est pour cela que Paul peut exclamer avec confiance, “Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!” (Romains 7:24-25)

Avec l’esprit de Dieu en nous, la bataille contre le péché PEUT être gagnée, puisque c’est le Christ qui se bat pour nous. Toutefois, nous devons CÉDER au Christ. Nous devons LUI LAISSER à Lui de faire nos batailles. Nous devons rejeter notre propre nature charnelle égoïste en nous. Remarquez Jacques 4:5, 7-8: «Croyez-vous que l’Écriture parle en vain? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous.” (Dieu – à travers Son Esprit en nous – veut que nous nous soumettions à Lui et Il veut que nous résistions à nos désirs charnels.)…..Soumettez-vous donc à Dieu….Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.”

Nous devons être déterminés, ayant comme notre objectif, un désir fervent de vivre le mode de vie de Dieu. Nous devons nous repentir de façon continuelle des désirs de notre coeur. Oui, nous AVONS une partie à jouer dans le processus. Nous AVONS des responsabilités. Notez 1 Corinthiens 9:24-27): “Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement (ou discipline) mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.”

Nous POUVONS réussir! Nous POUVONS vaincre le péché! Comment? En suivant l’exemple de l’Esprit de Dieu qui habite EN NOUS. Autrement, nous NE POUVONS devenir victorieux! Sans que Dieu nous ait appelés et nous ait accordé la repentance (Actes 5:31; 2 Timothée 2:25; Romains 2:4), nous NE POURRONS simplement pas y arriver. En fait, nous NE RÉALISERONS même pas que nous devons vaincre, et que nous ne verrons même pas combien notre nature charnelle est pourrie et mauvaise. La majorité des gens aujourd’hui ne savent pas qu’ils doivent repentir des mauvaises pensées et actions, et faire de vrais changements dans la façon dont ils vivent. Dieu ne les a pas encore appelés. Il n’a pas encore ouvert leurs esprits à ce fait important. Le Christ a dit aux juifs de son temps: “Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole….Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu.” (Jean 8:43, 47).

Dieu ne les avait pas appelés à ce moment (Jean 6:65: “Et il ajouta :…nul ne peut venir à moi (au Christ), si cela ne lui a été donné par le Père”). Par conséquent, ils ne sont pas encore jugés pour leur conduit parce qu’ils sont essentiellement “ignorants” de ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Paul réfléchit sur sa propre conduite charnelle avant sa conversion et son changement ultérieur de cette façon: “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité” (1 Timothée 1:12-13).

Avant notre appel, nous étions tous ignorants des valeurs et standards de Dieu. Pierre confirme que l’assassinat du Christ était fait “par ignorance” (Actes 3:17). Le péché, c’est quand même un péché, et il faut s’en repentir une fois que la mauvaise conduite devient évidente dans notre esprit. Ensuite, Pierre continue de conseiller ses interlocuteurs: “Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur” (Actes 3:19).

Paul rajoute ce fait important dans Actes 17:30-31, “Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes (ceux qui ont été appelés, comparez avec Actes 2:39)), en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts.”

La plupart des gens aujourd’hui vivent toujours dans l’ignorance. Leur moment de salut n’est pas encore arrivé. Nous lisons dans Ephésiens 4:17-18, “Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur.”

Avant notre appel, nous n’étions pas différents. Dieu nous a appelés à QUITTER ce mode de vie – pour ne plus y retourner. Notez 1 Pierre 1:13, “C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres……Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance……Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi, soyez saints dans toute votre conduite.”

L’heure viendra quand Dieu VA enlever de TOUTE l’humanité l’ignorance et aveuglement de leurs coeurs et leur accorder une compréhension de sa voie. Ce moment n’est pas encore arrivé pour la majorité des gens, mais cela viendra, en accord avec le grand plan et intention de Dieu. (Concernant cet aspect peu connu du plan de Dieu pour l’humanité, veuillez lire nos livrets gratuits, “The Gospel of the Kingdom of God” (en anglais seulement) et “Dieu est une famille.”)

De Quoi se Repentir….

De quoi, exactement, a-t-on besoin de se repentir avant le baptême? Tout simplement dit, nous devons nous repentir des péchés que nous avons commis. Qu’est-ce le péché? La définition biblique est: “….le péché est la transgression de la loi” (1 Jean 3:4). Quelle loi? La loi des Dix Commandements de Dieu. Jacques appelle cela la “loi royale selon l’Écriture” (Jacques 2:8). Cela définit notre amour envers Dieu et notre amour envers notre voisin. Lorsque nous brisons même un des Dix Commandements, nous sommes coupables de les avoir brisées tous et nous sommes devenu un transgresseur de la loi (Jacques 2:10-11). La loi de Dix Commandements est une loi spirituelle, comme Paul explique dans Romain 7:14, parce que cela réglemente non pas seulement nos actions, mais aussi les motifs et intentions de notre coeur. Nous péchons lorsque nous commettons l’adultère (Exode 20:14), mais nous péchons aussi lorsque nous désirons ou convoitons la femme d’un autre homme (Exode 20:17), ou lorsque nous regardons une autre femme avec le désire de commettre l’adultère avec elle (Matthieu 5:28). En plus, nous péchons lorsque nous tuons quelqu’un (Exode 20:13), mais nous avons déjà péché en violant la loi spirituelle de Dieu des Dix Commandements même lorsque nous haïssons un autre être humain (Matthieu 5:21-22; Jean 3:15).

L’intention spirituelle de la loi des Dix Commandements réglemente ce qui se trouve dans notre coeur, qui par la suite conduit à de bonnes ou mauvaises actions. Le Christ nous dit dans Matthieu 15:19: “Car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.”

Le péché est la transgression de la loi spirituelle de Dieu des Dix Commandements. La pénalité –  le salaire (ce que nous gagnons) – du péché est la mort éternelle (Romains 6:23). Le péché commence dans notre propre coeur avec nos propres désirs malsains, et puis cela nous amène au véritable péché, et ultérieurement à la mort éternelle (voir Jacques 1:14-15), au moins de s’en repentir. La repentance divine veut dire d’être profondément désolés, non pas seulement pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Ceci doit être accompagné par un désir de changer ce que nous faisons, comment nous pensons, et ce que nous sommes.

Il faut que nous reconnaissions, avant notre baptême, que nous avons vécu une vie contraire à Dieu. Dieu dit que nous avons été ses ennemies dans le temps passé, avant notre conversion (voir Romains 5:10); Colossiens 1:21). Nous avons vécu avec hostilité envers la loi de Dieu, peut-être sans le réaliser. Dieu dit que l’esprit charnel – l’esprit non converti – est hostile envers la loi de Dieu, et qu’il est réticent, et donc incapable, de la garder. (Voir Romains 8:6-7: “Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.”)

Ceci s’applique à tout être humain avant la conversion, peu importe s’il ou elle a grandi dans une Église de Dieu qui observe le Sabbat, même si cette Église de Dieu qui observe le Sabbat reste loyale à la vérité. Pierre, Jacques et Jean ont vécu avec Jésus Christ pendant plusieurs années, pourtant le Christ a dû leur préciser qu’ils étaient sous l’influence de Satan lorsqu’ils voulaient répondre aux désirs de “leur père,” le diable. Dans Matthieu 16:23, Le Christ a même appelé Pierre “Satan,” parce que Pierre entretenait à ce moment “les pensées des hommes,” non pas “les pensées de Dieu.” Dans Luc 9:55-56, Le Christ a réprimandé Jacques et Jean, les “Fils de Tonnère (voir aussi Marc 3:17)” parce qu’ils suivaient l’esprit de Satan lorsqu’ils ont demandé la destruction des Samaritains.

La nature de Satan en nous

Tous, nous avons acquis, dans une certaine mesure, la nature de Satan. On a tous été influencés et, en fait, retenus captifs par Satan pour accomplir sa volonté. Paul nous dit dans Timothée 2:24-26, “Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté.”

Nous avons tous marché à un certain moment “selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit (Satan, le diable) qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.” (Ephésiens 2:2-3). N’oubliez pas, nous étions tous “ténèbres” autrefois (Ephésiens 5:8). C’est exactement ce que nous étions, ayant acquis la nature de Satan. Lorsque Dieu nous appelle (Romains 8’28-29); 2 Timothée 1:9) pour nous accorder la repentance (Romains 2:4), il faut que nous répondions à l’appel de Dieu en repentant de nous péchés – ce que nous avons fait, ce que nous avons désiré, ce que nous avons pensé, ce que nous étions, et ce que nous sommes encore aujourd’hui jusqu’à un certain degré.

Au temps du Christ, bon nombre des pharisiens, sadducéens, scribes et autres “personnes nobles” refusaient de se repentir. Ils ne pensaient pas qu’ils avaient quelque chose dont ils devaient se repentir. C’était très difficile pour eux de reconnaître qu’ils étaient des pécheurs et qu’ils devaient se repentir. De l’autre côté, “des pécheurs,” tel que les percepteurs de taxes et les prostituées pouvaient facilement voir à quel point ils avaient mal vécu leurs vies. Le Christ a dit qu’ils entreront le Royaume de Dieu avant les pharisiens.

On peut dire la même chose aujourd’hui. Beaucoup ont du mal à comprendre qu’ils doivent, aussi, se repentir. Ils pensent qu’ils ont mené une vie plutôt bonne, alors de quoi devraient-ils se repentir. La réponse c’est que nous devons TOUS nous repentir, parce que NOUS AVONS TOUS PÉCHÉ (Romains 3:9-19; 1 Jean 1:10). Nous avons tous mérité la peine de mort, et sans repentance, il n’y a pas de pardon de péchés. Nous avons TOUS BEAUCOUP de choses dont on doit se repentir.

Même si nous n’avons pas participé dans des péchés évidents comme idolâtrie, déshonorer les parents, ivresse, fornication, adultère, meurtre (incluant la guerre), ou violation du Sabbat, ne sommes-nous pas familiers avec la colère, les mauvais sentiments, les sentiments de haine, l’habitude de juger les autres, la jalousie et la convoitise envers les autres, ou le désir d’obtenir des choses matérielles qui sont nuisibles à nous? Est-ce que nous n’avons pas tous menti “un peu” parfois, “cachant la vérité” quelque peu? Est-ce que nous n’avons pas tous passé trop de temps sur les mauvaises pensées et actions?

Rappelez-vous, le péché n’est pas seulement ce que nous faisons – c’est ce que nous pensons et ce que nous sommes. Nous avons tous besoin d’acquérir un nouveau coeur et un nouveau train de pensées. Même après le baptême et la réception du Saint-Esprit, nous devons continuellement laisser l’Esprit de Dieu nous guider, ainsi nous purifiant et nous rendant acceptables pour Dieu (Tite 2:14). Le “vieil homme” en nous (Romains 6:6) ne veut pas mourir, et il va essayer, initié par Satan, de ressortir du tombeau où nous l’avons enterré au moment du baptême, pour réapparaître dans nos vies en reprenant le contrôle, comme un zombie (voir Romains 7:18-24). Nous devons tous rester toujours prudents et éviter que cela arrive (1 Corinthiens 9:27).

“Re-”Baptême?

Comme nous avons vu, la repentance divine est une condition au baptême. Un jeune bébé, qui n’a aucune notion de la repentance, ou un jeune enfant qui n’est pas assez mûr pour faire une décision valable et irréversible après avoir calculé le coût, ne devrait pas être baptisé. La même chose est vraie pour un adulte qui ne sait pas encore ce qu’est le péché. Si l’on ne sait pas ce que c’est le péché, comment pouvons-nous nous en repentir? Comment notre baptême peut-il refléter l’enterrement de notre vieille nature avec ses luxures et désirs malsains – y compris l’envie naturelle à enfreindre la loi de Dieu – si nous ne savons pas que nous avons déjà violé la loi de Dieu? Comment notre sortie de la tombe d’eau peut-elle refléter notre engagement de marcher dans la nouveauté de vie et vivre en obéissant la loi de Dieu, si nous ne savons même pas ce que la loi de Dieu exige de nous?

Les personnes qui ont été baptisées comme bébé ou comme un jeune enfant seraient contraintes à être rebaptisées, c’est à dire baptisées de façon appropriée pour la première fois, lorsqu’ils sont appelés par Dieu à se repentir véritablement de leurs péchés. La même chose serait vraie pour des personnes adultes qui ont été baptisées sans réaliser de quoi ils étaient coupables et de quoi ils devraient se repentir. Par exemple, les gens qui ne connaissent pas l’importance d’observer TOUS les Dix Commandements de Dieu, y compris le commandement de garder saint le Sabbat de Dieu, le commandement de ne pas se battre ou tuer dans une guerre, de ne pas adorer des idoles, et de ne pas prier à la “Sainte Marie” ou autres “saints célestes,” ne se sont pas vraiment repenties de leurs péchés. Ils manquent la compréhension de ce qu’est le péché et, par conséquent, ne cessent pas de commettre des péchés. Ils continuent de s’engager dans la mauvaise conduite, démontrant qu’ils n’ont pas commencé à vivre dans la “nouveauté de vie.”

Lorsque quelqu’un a des doutes quant à la validité aux yeux de Dieu de son “baptême” antérieur et si cela a eu comme résultat de recevoir le Saint-Esprit, il ou elle doit regarder les fruits après ce “baptême.” Puisque les commandements de Dieu au sujet de l’idolâtrie et l’observance du Sabbat sont d’une telle importance fondamentale, le Saint-Esprit amènera une personne qui a été appelée par Dieu à reconnaître immédiatement et à accepter cette vérité avant ou au moment du baptême, ou très peu après. La personne sentirait immédiatement un désir pressant de garder le Sabbat et de cesser de commettre de l’idolâtrie. Si une telle action n’a pas eu lieu au moment du “baptême”, ou au moins peu de temps après, on peut dire sans risque qu’un tel “baptême” n’était pas valable dans les yeux de Dieu et

n’a pas eu comme résultat l’effusion de l’Esprit de Dieu sur cette personne. Si la personne commence maintenant à comprendre l’importance de garder tous les commandements de Dieu, s’il ou elle est repentant de sa conduite antérieure, croit au sacrifice du Christ pour le pardon de ses péchés, et est prêt à obéir tout ce que l’Esprit de Dieu pourrait révéler à lui ou elle dans le futur, cette personne devrait maintenant considérer d’être baptisé correctement.

Afin de déterminer si un “baptême” antérieur d’une personne adulte était valable dans les yeux de Dieu, il faut se poser les questions suivantes:

1) Lorsque j’étais baptisé par immersion, est-ce que je comprenais bien ce que c’est le péché? Est-ce que je me suis repenti de mes péchés? Est-ce que j’ai demandé, dans la foi, la rémission de mes péchés? Est-ce que j’avais compris que le pardon m’a été accordé grâce au sacrifice de Jésus Christ qui est mort pour moi, pour que je puisse vivre pour lui?

2) Est-ce que j’avais compris, au moment de mon baptême, ce que j’étais – non pas seulement ce que j’avais fait – et est-ce que je m’étais repenti de ma nature charnelle et très malsaine qui est hostile envers la loi de Dieu? Est-ce que j’ai vraiment enterré mon moi d’avant dans le tombeau d’eau?

3) Est-ce que j’ai fait un engagement avec Dieu de laisser le Saint-Esprit créer en moi un nouveau coeur, à faire de moi une nouvelle personne, à vivre en moi, à me guider, à m’aider à éviter le péché, et à me donner la force de lutter contre le péché afin que je sois capable d’acquérir une nouvelle nature – la nature divine de Dieu lui-même? Est-ce que j’ai vraiment sorti du tombeau d’eau “propre,” une nouvelle personne, réalisant qu’à partir de ce moment je devais lutter comme jamais auparavant pour éviter de commettre le péché et de vivre vertueusement, et que je devais travailler sans cesse pour garder tous les commandements de Dieu, y compris ceux qui seraient révélés à moi dans le futur?

Si l’on ne peut pas, de façon substantielle, répondre à toutes les questions ci-dessus avec “oui,” notre baptême antérieur ne peut alors être valable dans les yeux de Dieu et nous n’avons pas reçu le Saint-Esprit de Dieu à ce moment.

Encore une fois, la repentance divine est une condition nécessaire pour un baptême approprié et pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu. Nous devons savoir CE QUE NOUS SOMMES et CE QUE NOUS AVONS FAIT pour que nous puissions REPENTIR de nos habitudes charnelles et choisir notre voie pour devenir une personne différente – de penser, parler, et d’agir différemment à partir de ce moment. Nous devons savoir, en plus, que basé uniquement sur la force humaine, nous ne serons PAS capables d’accomplir ceci parfaitement. C’est pour cela que nous avons BESOIN du Saint-Esprit qui vit en nous, qui nous dirige et qui nous donne la puissance et la force requise pour vivre une vie soumise à Dieu. Il n’y a aucune promesse dans la Bible que nous allons recevoir l’Esprit de Dieu, au moins d’êtres correctement baptisés avant.

En quoi croire…

Comme mentionné auparavant, la deuxième condition la plus importante est la croyance, ou la foi. Le Christ a dit dans Marc 16:16, “Celui qui CROIRA et qui sera baptisé sera sauvé.” Qu’est-ce qu’on doit croire exactement?

Avant cette déclaration, dans Marc 16:15 le Christ a souligné que les disciples devaient prêcher l’ÉVANGILE à toute créature. Ensuite, il a dit dans le verset 16, “Celui qui croira…sera sauvé.” C’est évident qu’avant d’être baptisés, nous devons croire l’ÉVANGILE. Qu’est-ce L’Évangile? Paul nous a avertis que si nous prêchons un autre Évangile, autre que celui qui a été prêché par le Christ et les premiers apôtres, nous sommes maudits (Galates 1:6-9). C’est impératif que nous prêchions et croyons-en l’Evangile du Christ – l’Evangile du Christ – l’Evangile qu’il prêchait (verset 7, “(certains) veulent fausser (ou déformer) l’Evangile de Christ.). Quel était l’Évangile que le Christ a prêché?

Marc 1:1, 14-15 nous dit: “Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu….Après que Jean (Baptiste) eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Evangile de DIEU. Il disait : “Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. REPENTEZ-VOUS, et CROYEZ-en..” “En quoi devons-nous croire?” “LA BONNE NOUVELLE” (L’ÉVANGILE).

Avant de pouvoir être baptisés, nous devons nous repentir et croire en l’ÉVANGILE du ROYAUME DE DIEU. Il y a seulement UN Évangile. C’est l’Évangile DU Christ – l’Évangile que le Christ prêchait. C’est l’Évangile du Christ CONCERNANT le ROYAUME DE DIEU.

L’Évangile du Royaume de Dieu comprend, bien sûr, le fait que Jésus Christ est le futur ROI du Royaume de Dieu, et qu’il est mort pour nous pour que nous puissions obtenir la vie éternelle DANS le Royaume de Dieu. Le message au sujet du Christ, et la foi en Christ, N’EST PAS la totalité de l’Évangile. La foi en Christ et en son nom n’est pas quelque chose de séparé ou apart de l’Évangile non plus. Cela fait plutôt partie de l’unique et seul vrai Évangile.

Notre livret gratuit, “The Gospel of the Kingdom of God” (L’Évangile du Royaume de Dieu) (disponible en anglais seulement) décrit en détail ce dont le vrai message du l’Évangile comporte. Il inclut le message merveilleux que nous pouvons devenir des membres à part entière du Royaume de Dieu, et il explique comment ceci peut être accompli. Il définit clairement ce qu’est le Royaume de Dieu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la plupart de gens de nos jours n’ont AUCUNE IDÉE de ce qu’est le Royaume de Dieu. Ils ont appris à croire en un autre Évangile. Sans comprendre et croire le VRAI Évangile du Royaume de Dieu, nous ne pouvons pas être baptisés correctement.

L’Évangile du Royaume de Dieu révèle qui Dieu est, et ce qu’il est. Il montre que DIEU EST le Royaume de Dieu, régnant sur Sa création. Il montre que Dieu est une FAMILLE, à présent composée de DEUX êtres divins – Dieu le Père et Dieu le Fils, qui est Jésus-Christ. Il montre que les chrétiens convertis vont devenir membres de la Famille de Dieu lorsque le Christ revient sur cette terre. Il montre que le Royaume de Dieu va régner sur cette terre. Il révèle que le Saint-Esprit N’EST PAS un être divin séparé du tout, mais plutôt le pouvoir de Dieu qui émane de Dieu – de Dieu le Père et Dieu le Fils.

Il explique que Jésus-Christ était Dieu avant de devenir un être humain, mais qu’il a renoncé à sa nature divine pour devenir un être humain – de chair et de sang – pour qu’il puisse connaître la souffrance humaine et pour qu’il puisse mourir pour nous, et ainsi payer la peine de mort que nous avons méritée à cause de NOS PÉCHÉS. Il montre que Dieu le Père a ressuscité le Christ des morts et Lui a ramené à l’état glorifié de l’être divin qu’il était avant sa naissance comme être humain. Il révèle qu’à travers la souffrance et la mort du Christ – par son sacrifice suprême – nous pouvons obtenir le pardon de nos péchés. Il explique que la peine de mort causée par nos péchés peut nous être enlevée si nous acceptons, dans la foi, le sacrifice que le Christ a fait pour nous.

Croire en l’Évangile

L’évangile du Royaume de Dieu est beaucoup plus que ce que la majorité des gens réalise ou veut admettre! C’est impératif que nous CROYIONS en l’Évangile avant d’être baptisés. Nous devons croire qui Dieu est et ce qu’il est, croire ce qu’est notre potentiel humain, croire que nous avons encouru la peine de mort à cause de nos péchés, et croire que le sacrifice du Christ, comme l’Agneau de Dieu, a engendré notre réconciliation avec Dieu le Père. Nous devons comprendre et croire que nos péchés nous ont séparés de Dieu (voir Esaïe 59:1-2), et que cette séparation pouvait être enlevée SEULEMENT par le sacrifice du Christ (voir Ephésiens 2:14-18).

Nous devons aussi croire qu’il n’y a AUCUN AUTRE MOYEN D’ÊTRE SAUVÉ qu’à travers Jésus-Christ (Jean 14:6; Actes 4:12). Nous devons aussi croire que c’est le Père qui nous tire et nous amène au Christ (Jean 6:44, 65).

Combien de personnes qui ont été baptisées dans le temps passé croyaient vraiment tout cela? S’ils croyaient en un Évangile faux, Dieu n’a pas accepté leur baptême.

Par exemple, est-ce qu’ils croyaient que Dieu est une Trinité? (Nos livrets gratuits (en anglais seulement), “The Gospel of the Kingdom of God,” “Is God a Trinity?” et “God is a Family,” prouvent, basé sur la Bible, qui Dieu est et ce qu’il est vraiment.) S’ils pensaient que Dieu est une trinité au moment de leur baptême, comment le Dieu authentique pouvait-il considérer le baptême comme réel? Est-ce qu’ils avaient une compréhension claire concernant ce qui va leur arriver lorsqu’ils meurent? Est-ce qu’ils pensaient qu’ils vont quand ils meurent ou qu’ils ont une âme immortelle? (Notre livret gratuit, “Avez-vous une âme immortelle?” explique à partir de la Bible ce qu’est l’homme et ce que l’homme va devenir.)

Est-ce qu’ils savaient et croyaient ce que Dieu dit au sujet du péché? Est-ce qu’ils comprenaient et croyaient que le péché est la transgression de la loi? Que d’observer le dimanche, ainsi que certaines fêtes annuelles sont dérivées du paganisme, comme Noël et Pâques, c’est un péché parce que cela enfreint la loi de Dieu? (Notre livret, “Ne fêtez pas le Noël,” prouve à partir de la Bible pourquoi nous ne devons pas fêter des telles fêtes annuelles comme le Noël, Pâques, ou Halloween.)

En plus, est-ce qu’ils savaient et croyaient que c’est un péché de NE PAS observer le Sabbat hebdomadaire – la septième journée de la semaine – ainsi que les Jours saints annuels de Dieu – Pâque, les Jours du pain sans levain, la Pentécôte, la Fête des trompettes, le Jour des expiations, et la Fête des Tabernacles (Notre livret gratuit (en anglais seulement), “God’s Commanded Holy Days” (Les Jours saints ordonnés par Dieu) explique en détail l’ordonnance de garder ces jours sacrés.)

Maintenant, ceci peut paraître comme beaucoup de choses en lesquelles il faut croire, si vous n’avez jamais entendu le vrai évangile tel que le Christ l’a prêché. Il y en a même plus!

Nous devons aussi croire qu’il nous faut davantage de pouvoir, de Dieu, pour être capable de garder les lois de Dieu après notre baptême. Nous devons comprendre et croire que Dieu le Père va nous donner le Saint-Esprit – le MÊME ESPRIT qui émane du Père et Jésus-Christ – lorsque nous sortons de notre “tombe d’eau” lors du baptême, suivi par la prière et l’imposition des mains (voir discussion ci-dessous). Il faut que nous croyions que l’Esprit de Dieu en nous nous permet de commencer le long processus du changement de nos coeurs et nos mentalités, remplaçant notre nature charnelle que nous avons acquise de Satan avec une nature divine que Dieu va nos donner. Ceci est la SEULE façon dont nous pouvons devenir de plus en plus comme Dieu et Jésus-Christ. Nous devons croire que le Saint-Esprit de Dieu va réellement vivre en nous à partir de ce moment, que ça va nous diriger et nous guider, et que nous pouvons et DEVONS suivre l’exemple du Saint-Esprit en nous. Nous devons aussi croire et comprendre que nous sommes considérés comme de vrais chrétiens SEULEMENT lorsque l’Esprit de Dieu vit en nous. Nous devons croire que le Saint-Esprit en nous est des arrhes, un gage, ou garantie (2  Corinthiens 1:22, 5:5; Ephésiens 1:13-14) que Dieu va nous ressusciter des morts et nous changer en êtres immortels.

Nous devons croire et comprendre que nous devons obéir à Dieu. Une croyance divine en l’évangile veut dire obéissance au Christ et ses paroles. Nous devons croire que nous devons CROÎTRE dans la connaissance du Christ – la même connaissance que le Christ a – et que le baptême est seulement le DÉBUT de notre marche comme convertis vers une obéissance totale (voir 2 Pierre 3:18 et Ephésiens 4:15). Même si nous allons pécher de temps en temps après le baptême, nous devons croire que le Christ va, sur notre repentance réelle et du fond du coeur, continuer à nous nettoyer de toute iniquité.

Croire en Christ

Vous avez peut-être entendu les expressions, “Croire l’évangile,” ou “Croire en Christ.” Croire EN Christ veut dire CROIRE le Christ – croire ce que le Christ enseignait – le message qu’il prêchait, le message de l’évangile, les bonnes nouvelles du Royaume de Dieu. Tout ce que nous avons couvert dans la section précédente au sujet de croire l’évangile est compris dans la phrase simple “Croire en Christ.” De croire en Christ veut dire de croire en lui comme notre Dieu, notre Sauveur, et notre Roi qui règne sur nous. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons qu’il est ce que le Christ était avant sa naissance comme être humain, ce qu’il était pendant son séjour ici sur la terre, ainsi que ce qu’il est maintenant. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons que le Christ est maintenant notre Grand Prêtre, qui intervient sans cesse pour nous devant le Père pour obtenir de l’aide et de la force pour nous aux moments difficiles. Lorsque nous croyons en Christ, nous lui obéissons, et quand nous lui obéissons, nous obéissons Dieu le Père. Lorsque nous croyons en Christ, nous croyons en son retour à cette terre pour nous récompenser selon nos oeuvres.

Encore, nous demandons, “Combien ont vraiment compris et cru le VRAI message de l’évangile avant d’être baptisés?”

Comme nous avons expliqué, “la repentance” est un processus pour la vie. Cela ne s’arrête pas au moment de notre baptême. La repentance est un changement divin de la mentalité de briser la loi de Dieu à obéir à Dieu. De dire que Dieu nous accepte “comme nous sommes” si seulement nous “croyons en Jésus” est une mésinterprétation totale de l’Écriture. Une telle déclaration nie la nécessité de changement de notre part.

Lorsque nous croyons EN Christ, nous le CROYONS et nous allons l’OBÉIR. Paul parlait de “OBÉISSANCE de la foi” à plusieurs reprises (Romains 1:5; Romains 16.26). Nous lisons que les disciples, y compris un grand nombre des prêtres, devenaient “obéissants de la foi” (Actes 6:7).

La foi et l’obéissance ne sont pas exclues l’un de l’autre. Elles sont très connectées. Jacques parle d’une “foi morte” ou inutile, et inversement, une foi “vivante.”  La foi sans oeuvres – sans obéissance – est morte (Jacques 2:14-26). Quand nous croyons en Jésus-Christ, nous devons lui obéir. Sinon, notre foi est morte et nous lui adorerons “en vain” (Marc 7:6-13).

Le Christ a dit à ceux qui croyaient en lui qu’ils devaient “demeurer dans ma parole” pour être “vraiment mes disciples” (Jean 8:31). Pour demeurer dans la parole du Christ veut dire d’obéir et vivre selon ses paroles. Seulement celui qui “FAIT la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2:17). Nous devons PRATIQUER les choses que nous avons apprises (Philippiens 4:9). Nous sommes bénis si nous “suivons ses commandements” (Apocalypse 22:14). En fait, Le Christ nous dit dans Jean 13:17, “Si vous SAVEZ ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les PRATIQUIEZ.”

Si nous disons que nous croyons en Christ et que nous aimons le Christ, nous devons aussi obéir sa parole. Il nous dit dans Jean 14:15, “Si vous m’aimez, gardez mes commandements” (voir aussi Jean 14:21; 23; 15:10).

Le Christ est la lumière du monde (voir Jean 1:9) et il veut que nous venions à Lui. Comment est-ce que nous faisons cela? Jean 3:20-21 donne la réponse: “Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées; mais celui qui AGIT selon la VÉRITÉ vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.”

Venir au Christ – croyant en Christ comme notre Sauveur, celui qui est MORT pour NOS péchés – veut dire que nous devons être prêts à vivre une vie obéissant la loi de Dieu. Seulement croire en Christ, tout en continuant la pratique du péché, est inutile. Le Christ ne nous acceptera PAS de cette façon! Il nous dit que nous sommes ses amis SI nous faisons tout ce qu’il nous commande (Jean 15:14). Il nous appelle même ses frères, ses soeurs et sa mère, si nous faisons la volonté de Dieu (Marc 3:35). De l’autre côté, si nous refusons d’obéir les commandements de Dieu, pensant que tout ce qui compte c’est simplement de “croire” en, et être au courant de la personne Jésus-Christ, nous sommes appelé des menteurs en qui il n’y a aucune vérité. 1 Jean 2:4 rend ceci très clair: “Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n’est point en lui.”

C’est très clair que de croire en Christ veut dire lui obéir. Notez Jean 3:36, traduit de la version Revised Standard Bible, ”Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui n’obéit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.” Quelques traductions remplacent le mot “obéir” avec “croire,” mais, l’interprétation par “obéir” est correct selon l’original grec (comparez avec d’autres bibles en anglais, the Revised English Bible; the New American Bible; the Eberfelder Bible; the Menge Bible; the Zürcher Bible; et the Luther Bible).

Quand se baptiser?

Le fait de considérer le baptême demande un examen personnel en profondeur. Ce n’est pas quelque chose que nous devons faire à la hâte. Ce n’est pas une décision à prendre basée sur des émotions. Nous ne “donnons pas notre coeur au Seigneur” tout simplement.” Nous devons comprendre, nous repentir et croire, comme discuté auparavant. Pourquoi? Parce que le baptême est un pacte – un contrat – avec Dieu. Le baptême représente un accord que nous faisons avec Dieu de lui obéir – une promesse de vivre selon ses exigences pour le reste de notre vie. Si nous brisons cette promesse plus tard, Dieu nous tient certainement responsables de cela.

Dieu exige que nous soyons baptisés afin de recevoir son Saint-Esprit. La question de s’il faut être baptisé ou pas dépend de si une personne est assez âgée pour comprendre et croire l’évangile. Ceci inclut comme suit: une compréhension de ce qu’est le péché; le fait que la peine de mort est suspendue au-dessus de nos têtes à cause de nos péchés; le fait que le Christ est mort pour que nous puissions obtenir le pardon pour nos péchés lorsque nous nous en repentions vraiment et que nous acceptions son sacrifice comme paiement de nos péchés; le fait que nous devions mettre notre nature charnelle dans la tombe d’eau, et la laisser là; le fait que nous pouvions acquérir la nature divine de Dieu SEULEMENT si le Saint-Esprit habite en nous; et le fait que nous devons être baptisés pour recevoir la force de Dieu pour être en mesure de changer la façon dont nous pensons, parlons et agissons. Si vous pouvez saisir le sens de ce qui a été mentionné ci-haut et que vous croyez vraiment ces choses, alors nous vous disons, “oui, vous devez aller de l’avant avec le baptême aussi tôt que possible.”

C’est vrai, nous ne devons pas nous précipiter vers le baptême. De l’autre côté, une fois que nous comprenons ce qu’est le péché et que nous nous sommes repentis de nos péchés, et une fois que nous croyons le message de l’évangile de Jésus-Christ et tout ce que cela comporte, nous devons être baptisés immédiatement. Nous ne devons pas faire l’erreur de trainer et d’éviter notre responsabilité d’être baptisé. Des pensées et des idées peuvent facilement nous venir à l’esprit pour nos décourager de le faire. Vous pouvez être certain que ces idées ne viennent PAS de Dieu.

Dieu VEUT que nous soyons baptisés. Il nous ORDONNE de nous baptiser. Satan, de l’autre côté, ne DÉTESTE rien plus que de voir un de “ses enfants” lui quitter afin qu’il ou elle se place sous le gouvernement et règne de Dieu. Satan va essayer de contrecarrer nos intentions en introduisant dans nos esprits certains concepts, idées et arguments pour nous faire croire que nous ne devons pas être baptisés – au moins “pas encore.”

Ces pensées déroutantes viennent déguisées de différentes façons. Par exemple, nous pouvons croire que nous n’avons même pas besoin d’être baptisés parce que, tout d’abord, nous ne sommes pas des personnes si mauvaises que cela. Ne vous y trompez pas, TOUT LE MONDE COMMET DES PÉCHÉS, et TOUT LE MONDE DOIT SE REPENTIR. Un autre argument peut être que, si nous nous baptisons maintenant, tout amusement s’arrête, alors, amusons-nous maintenant et repentons-nous et baptisons-nous plus tard. Une troisième ligne de pensée peut aller dans ce sens: “Je dois être parfait avant d’être baptisé. J’essaie toujours de me débarrasser d’une habitude ou un péché particulièrement mauvais et je ne veux pas être baptisé avant de m’en être débarrassé.”

Tous ces arguments manquent complètement le point au sujet de POURQUOI nous devons être baptisé. La perfection ne sera pas acquise pendant cette vie basée sur notre propre force. C’est pour cela que nous DEVONS AVOIR LA PUISSANCE DU SAINT-ESPRIT DE DIEU pour nous aider à vaincre nos problèmes. Nous devons, bien entendu, VOULOIR changer. Cela veut dire que nous ne devons pas délibérément nous engager dans une mauvaise conduite, sachant que c’est mal. Notre faiblesse et incapacité de surmonter nos mauvaises habitudes prouve simplement que nous devons être baptisé et que nous devons recevoir le Saint-Esprit de Dieu pour nous AIDER avec nos batailles contre nos péchés.

Si nous pensons que nous ne voulons pas être baptisés encore parce que nous ne voulons pas manquer le plaisir, alors notre concept de “plaisir” doit être corrigé immédiatement. Si le baptême est un obstacle pour nous parce que nous ne voulons pas renoncer au “plaisir,” alors nous manquons vraiment le point. Peut-être avons-nous un faux concept de ce que cela veut dire d’être un chrétien. Par exemple, il y en a qui enseignent qu’un chrétien ne doit pas danser, regarder la télévision ou des films, boire de l’alcool, ou jouer aux cartes. Aucune de ces interdictions, cependant, n’est biblique. Plutôt, ils sont basés sur des traditions humaines et constituent simplement une religion auto-imposée. De l’autre côté, si le baptême était opposé à certaines actions habituelles de “plaisir”, là, notre concept de “plaisir” est contraire à la parole de Dieu – avec un baptême ou pas.  Quiconque, qui SAIT mieux, PÈCHE en réalité en participant aux “plaisirs” malsains. Lorsque nous savons comment faire le bien et éviter le mal, et que nous ne vivons pas en conséquence, nous péchons, baptisés ou pas. Comme nous avons expliqué déjà, il faut se repentir du PÉCHÉ AVANT notre baptême. De retarder la repentance est dangereux. Dieu nous tient redevables pour ce que nous savons et ce que nous faisons avec la connaissance qui nous a été donnée.

Lorsque nous examinons le récit biblique, nous trouvons que lorsque les gens étaient prêts pour le baptême, ils étaient baptisés immédiatement. Ils n’ont pas trainé, et les ministres n’ont pas fait passer les disciples à travers de “cours” d’exigences de baptême prenant beaucoup de temps, avant d’être prêt à baptiser la personne.

Nous constatons que le jour de la Pentecôte, 3,000 croyants étaient baptisés le même jour lorsqu’ils ont entendu le sermon inspiré de Pierre et étaient motivés de passer à une vraie repentance (Actes 2:41). Nous constatons que Philippe a immédiatement baptisé l’eunuque qui avait vénéré Dieu à Jérusalem, et qui étudiait la Bible pendant son retour vers l’Éthiopie (Actes 8:35-38). Philippe lui a expliqué les Écritures par rapport à Jésus et l’eunuque a été baptisé en quelques heures. Paul – autrefois Saul – a été baptisé par Ananias dans l’espace de quelques jours après la rencontre de Paul avec le Christ. Plus tard, Paul décrit son expérience dans ces mots, “Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi…. vint se présenter à moi, et me dit…..Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.” (Actes 22:12-16). Paul a baptisé le gardien de prison et sa famille “à cette heure même de la nuit.” (Actes 16:33).

Lorsqu’une personne adulte s’est honnêtement repentie et croit, il ou elle devrait être baptisée sans que des exigences laborieuses préalables soient nécessaires. Une personne qui s’est repenti et croit et obéie l’évangile, qui croit en, et garde le Sabbat et les Jours Saints, qui à montré des résultats dignes de repentance dans sa vie, qui paie la dîme et donne des offrandes selon les commandements de Dieu, et qui comprend le futur que Dieu nous réserve, devrait être baptisé. C’est simplement déraisonnable de demander d’une telle personne – comme quelques ministres ont fait – d’abord d’étudier un cours biblique laborieux ou regarder de longues vidéos bibliques qui commence par une simple leçon concernant si “Dieu” existe ou pas!

Qui doit baptiser?

Une fois qu’une personne est vraiment prête pour le baptême, un vrai ministre du Christ doit effectuer le baptême, même si ceci peut parfois exiger une période d’attente par le fait qu’un ministre du Christ n’est pas immédiatement disponible. Nous devons comprendre, cependant, que Dieu est en charge et que lorsqu’il appelle quelqu’un et les conduit au baptême, il va aussi élaborer les détails nécessaires pour envoyer un des ses ministres pour effectuer le baptême. Par exemple, Dieu a envoyé Pierre à Corneille, et il a envoyé Philippe à l’eunuque pour qu’ils puissent être baptisés.

Le récit biblique indique que seulement des ministres ordonnés doivent effectuer des baptêmes. La raison c’est que le baptême est fait avec le but de recevoir le Saint-Esprit. Nous devons nous rappeler qu’après le baptême par immersion sous l’eau, le ministre doit prier sur la personne et de mettre ses mains sur leurs têtes pour que la personne reçoive le Saint-Esprit. La Bible montre que sans l’imposition des mains, une personne ne reçoit pas normalement le Saint-Esprit.

Notez ceci dans Actes 8:12-17: “Mais, quand ils eurent cru à Philippe (un des sept diacres originels, Actes 6:5) qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser…..Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il (mieux traduit: Il – L’Esprit-Saint) n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit… (Voir aussi, Actes 19:5-6).

Nous lisons après, dans le même chapitre, que Philippe a été envoyé par un ange, à l’eunuque, et que Philippe l’a baptisé. Si ce baptême a conduit au don du Saint-Esprit, alors Philippe, qui serait à ce moment un ministre, aurait prié sur l’eunuque et posé ses mains sur lui. Nous notons que Phillipe est appelé un “évangéliste” dans Actes 21:8.

Nous ne pouvons pas arriver à une conclusion différente en vertu du fait que les apôtres du Christ baptisaient d’autres avant de recevoir le Saint-Esprit eux-mêmes. Les douze apôtres étaient dans une position toute différente que le reste de nous aujourd’hui, ayant été choisi spécifiquement par le Christ pour un but très unique et particulier. Ils ont été envoyés par le Christ pour guérir les malades, chasser les démons et prêcher l’évangile, avant leur conversion. (Luc 22:32, AV; comparez au sujet de la conversion, 1 Samuel 10:6, 9). Ces activités, en particulier guérir les malades et chasser des démons sont réservé aux ministres ordonnés de Dieu. Vous souhaiterez peut-être lire le récit émouvant (excitant) dans Actes 19:13-16, rapportant l’essai futile et infructueux de gens non ordonnés de chasser un démon.

Le fait que le Christ a permis à ces apôtres de baptiser ne veut pas dire que des personnes non ordonnées ont le droit de le faire aujourd’hui. Ceci comprendra aussi des ministres d’églises qui ne prêche pas et ne pratique pas la loi de Dieu, comme le respect du Sabbat et les Jours Saints. (Notez que dans des circonstances inhabituelles, Dieu pourrait donner son Saint-Esprit à quelqu’un qui est baptisé par un ministre en dehors de l’Église de Dieu, ou par une personne non ordonnée dans l’Église de Dieu, si la personne baptisée remplie toutes les conditions d’un baptême approprié, comme discuté antérieurement dans ce livret. Il n’y a aucune promesse, cependant, que Dieu va accorder le Saint-Esprit dans de telles conditions, en particulier si la personne qui doit être baptisée comprend le rôle et la fonction des vrais ministres de Dieu dans son église).

Chaque exemple concernant l’Église du Nouveau Testament identifie les ministres ordonnés de Christ comme ceux qui devraient baptiser les gens, prier sur eux et poser leurs mains sur eux, pour que le Saint-Esprit puisse leur être donné. Nous trouvons, par exemple, que seulement les ministres de Dieu ont reçu une autorisation spéciale de Dieu de prier pour les malades et de poser leurs mains sur eux (en les oignant d’huile). Notez que dans Jacques 5:14-15: “Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera.” (Ceci ne veut pas dire que Dieu ne donnera pas le pouvoir de guérir à d’autres personnes, mais est-ce que nous pouvons être sûrs de ça? Nous pouvons être sûrs, cependant, que les anciens de l’église de Dieu ont l’autorisation et le pouvoir de prier pour la guérison des malades.)

Baptême au nom du Christ

Il y en a qui se demande si le baptême “au nom du Christ” est suffisant. Ils disent qu’un baptême valable doit inclure les mots: “Je vous baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit” (voir aussi Matthieu 28:19). Est-ce que cette affirmation est correcte? Prenons en note, à partir du récit de l’écriture, comment les premiers apôtres baptisaient les disciples.

Un des premiers baptêmes est décrit dans Actes 8:14-17. Ce passage (discuté plus tôt dans ce livret) résume pour nous la cérémonie exacte du baptême conduisant au don du Saint-Esprit. Lisons-le encore: “Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il (mieux: Il – le Saint-Esprit) n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.”

Notez soigneusement qu’ils ont d’abord reçu ou accepté la parole de Dieu. Ils ont entendu le message, ils l’ont cru et ils se sont repenti des leurs péchés. Puis ils ont été baptisés “au nom du Seigneur.” Après leur baptême, les ministres ont prié pour eux et leur ont imposé les mains pour les réserver avec le but saint de suivre Dieu et sa façon de vivre. C’était LÀ qu’ils ont reçu le Saint-Esprit.

Donc, nous constatons que le baptême au nom du Christ était adéquat. Certains ont dit que ce passage décrit simplement le fait que les apôtres baptisaient les gens avec l’autorité du Christ. Même si c’est certainement inclus, la signification scripturale est plus compréhensive.

Nous devons comprendre que dans la phrase, “au nom du Seigneur,” le mot grec pour “en” est “eis” et le mot grec pour “nom” est “onoma.” Le mot grec “eis” peut vouloir dire “en” ou “dans,” dépendant du contexte. Des écritures telles que Matthieu 2:23; 18:6; Marc 2:1; 13:16, traduit le mot grec “eis” correctement comme “en.” D’autres passages, tels que Matthieu 2:11, 12 et 13 (AV), traduisent le mot grec “eis” correctement comme “dans.”

En plus, le mot grec pour “nom,” “onoma,” peut aussi signifier, “possession.” Ce serait alors exact de traduire la phrase, “baptême au nom du Christ,” comme “baptême dans ou vers la possession du Christ.” Cette phrase ne décrit pas seulement le fait que le baptême doit être fait avec l’autorisation du Christ, cela montre aussi le résultat du baptême – nous devenons la propriété de Christ parce qu’il est mort pour nous et il nous a acheté avec son sang (voir Actes 20:28, 1 Corinthiens 6:20; 2 Pierre 2:1).

Maintenant, notez un autre passage révélateur dans Actes 19:1-6: “Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : ‘Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ?’ Ils lui répondirent : ‘Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit.’  Il dit : ‘De quel baptême avez-vous donc été baptisés ?’ Et ils répondirent : Du baptême de Jean. Alors Paul dit : ‘Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.’ Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.”

Ces disciples avaient été baptisés par le baptême de Jean. Ce baptême n’était pas assez pour recevoir le Saint-Esprit. Le baptême de Jean était un signe externe d’une repentance intérieure, mais cela ne comprenait pas le don promis du Saint-Esprit. Un autre baptême – un baptême au nom du Seigneur Jésus-Christ – était nécessaire pour recevoir le Saint-Esprit. Ce passage laisse entendre que le baptême du Christ, qu’il effectuait à travers ses apôtres, était différent du baptême de Jean (voir de nouveau Jean 3:22; 4:1-3). Paul semblait avoir connu cette distinction et c’est pourquoi il a demandé les disciples, “En QUEL (baptême) étiez-vous baptisé?”

Prenons note encore de cette distinction. Les disciples étaient baptisés “dans le baptême de Jean. Le mot grec pour “dans” est “eis.” Une fois qu’ils ont appris qu’il fallait un autre baptême pour recevoir le Saint-Esprit, ils ont été baptisés “en” (ou au) nom du Seigneur.” En grec, le mot pour “en” est aussi “eis,” qui peut vouloir dire “dans.” Comme ils étaient baptisés par ou dans le baptême de Jean, ils étaient maintenant baptisés au nom de, ou à la possession du Christ, c’est à dire, dans (“onoma” en grec) le baptême du Christ. Ce passage montre que le baptême en, ou dans, le nom du Christ n’est pas seulement nécessaire, mais aussi suffisant, pour que le Père pardonne nos péchés et nous donne son Saint-Esprit.

Parlant en Langues

Il y a seulement trois événements dans la Bible où les gens parlaient en langues après avoir reçu le Saint-Esprit. Ces événements spéciaux sont survenus pour fournir la preuve que les gens avaient en fait reçu le Saint-Esprit. Ceci offre aussi une preuve additionnelle que le baptême en, ou dans le nom du Christ est adéquat.

Le premier événement est inscrit dans Actes 2, quand l’église du Nouveau Testament est née. Dieu voulait qu’il soit clair que ses disciples ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Le deuxième événement est arrivé dans Actes 10, lorsque, pour la première fois, les païens ont reçu le Saint-Esprit. Dieu ne voulait laisser aucun doute qu’il avait maintenant ouvert la porte de la repentance et la foi aux païens (Actes 10:45-46; 11:15-18). Le troisième événement est celui dans Actes 19 que nous venons de discuter. Ici, Dieu voulait que ce soit clair que SEULEMENT le baptême dans le Christ est adéquat pour recevoir le Saint-Esprit (et non pas, comme dans le cas du baptême dans (ou par) Jean. Nous ne sommes pas baptisés au nom d’un homme. Ceci est très important à comprendre, car notre baptême ne devient pas invalide si le ministre qui nous a baptisés quitte ensuite l’église.

Nous devons comprendre, aussi, ce qui arrivé exactement lorsque les gens parlaient en langues dans ces cas particuliers. Certains disent que le baptême par le Saint-Esprit fait en sorte que la personne baptisée tombe en arrière, commence à se rouler sur le plancher, et parle ou hurle d’une façon incompréhensible, montrant prétendument qu’il ou elle à reçu le don du Saint-Esprit et peut maintenant “parler en langues.”

Cependant, ce genre de conduite n’est pas ce que cela veut dire lorsque la Bible parle de parler en langues. Actes 2 explique que parler en langues veut dire parler dans une autre langue. Dans Actes 2:4 nous pouvons lire: “Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.” En commençant par le verset 6 et en continuant dans les versets 8 et 11, nous trouvons l’explication de “parler en langues.” Verset 6: “…chacun les entendait parler dans sa propre langue….(verset 8) ‘Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?….(verset 11) …comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?”

Le mot grec pour “langage” dans les versets 6 et 8 est “dialektos,” duquel est dérivé notre mot “dialecte.” Le mot grec pour “langue” ou “langage” dans les versets 4 et 11 est “glossa.”

De parler en langues, donc, veut simplement dire de parler dans une langue ou un dialecte différent – mais c’est toujours une langue ou un dialecte “dans lequel les gens sont nés.” Ils parlent dans un dialecte ou une langue, que d’autres gens comprennent à cause de leur origine, environnement ou éducation. Comme mentionné, la Bible mentionne seulement trois incidents où les gens ont reçu ce don immédiatement à la réception du Saint-Esprit. Cependant, ce don a été offert au fil des ans à de nombreuses personnes baptisées, pas nécessairement au moment du baptême, mais avec le temps, au fur et à mesure qu’ils ont mûri dans leur vie de chrétien.

Paul a dit spécifiquement que “parler en langues,” or parler une langue différente, ne devrait pas être fait au moins que quelqu’un est présent pour interpréter ce qui est dit. Le concept qu’on peut parler dans une “langue différente,” ou dans une langue étrangère, sans comprendre ce que la personne dit, est totalement non biblique et très dangereux. Nous sommes avisés que les anges ont leur propre langue (1 Corinthiens 13:1). Cela veut dire que les démons – des anges déchus – ont aussi leur propre langue.

Notez 1 Corinthiens 14:4-5: “Celui qui parle en langue (grec: “glossa”) s’édifie lui-même…celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues (grec: “glossa”), à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Eglise en reçoive de l’édification.”

Autrement dit, si un ministre prêche à l’audience dans une langue étrangère, l’audience  ne va pas le comprendre. Celui qui parle la langue sait ce qu’il dit (s’il ne sait pas, il est alors probablement déjà en contact avec et sous l’influence de démons), mais personne dans l’audience ne va le comprendre. Au moins que lui ou quelqu’un d’autre qui connaît les deux langues traduit ce qu’il dit, l’audience n’en profite pas.

Paul continue, dans le verset 9: “De même vous, si par la langue (“glossa”) vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? Car vous parlerez en l’air.”

En grec, le mot pour “langue” et “langage” est le même; c.-à-d., “glossa.” Le traducteur décidait parfois d’utiliser le mot langue (en anglais “tongue”) et parfois “langages.”  Les traductions, cependant, ne sont pas toujours inspirées. The Living Bible (La Bible vivante), par exemple, traduit le verset 9 de cette façon; “de la même façon, si vous parlez à une personne dans un LANGAGE qu’il ne comprend pas, comment va-t-il savoir ce que vous voulez dire?” De toute évidence, parler dans une langue étrangère veut dire parler dans un langage étranger.

Notons l’ordonnance de Paul dans 1 Corinthiens 14:27-28: “En est-il qui parlent en langue (ou langue étrangère; grec: “glossa”; the Living Bible traduit ici, “Pas plus que deux ou trois devraient parler dans une LANGUE inconnue…”), qu’il y ait deux ou tout au plus trois, chacun à son tour, et qu’un le traduit.  Mais, s’il n’y a pas d’interprête, qu’il reste silencieux dans l’église, est qu’il parle à lui-même et à Dieu.

Nous ne devrions pas anticiper immédiatement le don d’être capable de parler dans une langue étrangère au moment de notre baptême. Comme nous avons mentionné, Dieu a offert ce don seulement à trois occasions distinctes, pour une raison très spécifique et importante. Si, toutefois, Dieu accordait un tel don, ce serait un qui se manifesterait “décemment et dans l’ordre” (1 Corinthiens 14:40). Cela ne serait pas fait dans la “confusion” (1 Corithiens 14:33). Ce serait un don de parler dans une langue étrangère et l’orateur (ou: celui qui parle) saurait ce qu’il ou elle dit, ainsi “glorifiant Dieu (Actes 10:46). Basé sur les commentaires de Paul, ceux qui seraient présents comprendraient soit la langue parlée, ou quelqu’un de présent serait en mesure de comprendre et interpréter ce qui est dit.

Les membres de l’Église ne sont pas la propriété d’un homme

Dieu a conféré le don de parler en langues – langues étrangères – aux disciples dans Actes 19 pour montrer que le baptême doit être fait en Christ, et non pas en n’importe quel homme. Paul répète le fait que le baptême en ou au nom d’un ministre n’est pas assez. (Après tout, il n’y a aucun autre nom que le nom du Christ par lequel nous pouvons être sauvés: voir Actes 4:12).

Lorsque nous lisons dans 1 Corinthiens 1:13-17: “Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. J’ai encore baptisé la famille de Stéphanas; du reste, je ne sache pas que j’aie baptisé quelque autre personne. Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Evangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.”

Un baptême au nom d’un homme n’est pas assez pour obtenir le don du Saint-Esprit. Dans la phrase, “au nom de Paul,” le mot grec pour “au” (in en anglais) est “eis” qui peut aussi vouloir dire “en,” et le mot grec pour “nom” est “onoma,” qui peut aussi signifier, “possession.” Paul nous dit ici que ce n’est pas assez d’êtres baptisés au nom ou la possession d’un ministre. Nous ne sommes pas la propriété d’un homme. Nous sommes la propriété, ou la possession, de Jésus-Christ qui nous a acheté avec son propre sang. (comparez encore les paroles de Paul au ministère à Ephèse, tel qu’inscrit dans Actes 20:28, “Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise de Dieu, qu’il s’est acquis par son propre sang.”)

Le baptême dans l’Ancien Testament

L’ancien Israël était “baptisé” mais encore, ce baptême n’était pas assez pour être sauvés du péché et pour recevoir le Saint-Esprit. (Nous comprenons que le Saint-Esprit n’était pas accordé au peuple de l’ancien Israël, sauf pour quelques personnes dans l’Ancien Testament qui étaient choisies par Dieu pour recevoir le Saint-Esprit pour un but en particulier. Ceux-ci incluent Enoch, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Aaron, David, et les prophètes du temps passé, entre autres.)

Nous lisons dans 1 Corinthiens 10:1-5: “Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.”

Ils “ont bu” du rocher spirituel – Jésus-Christ – qui était avec eux et qui les enseignait, mais ils

n’étaient pas baptisé en son nom ou à sa possession, et subséquemment, n’ont pas reçu son Saint-Esprit. Nous lisons qu’ils étaient baptisés en (grec, “eis”) (ou: au nom de) Moïse.  Un tel baptême n’est pas assez pour obtenir le don du Saint-Esprit.

Pierre fait une analogie entre un vrai baptême et le déluge du temps de Noé. Alors qu’un vrai baptême nous sauve de la mort éternelle, le “baptême” que Noé et sa famille ont éprouvé les a sauvés seulement de la mort physique. Nous lisons dans 1 Pierre 3:20-21: “…lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême (qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu), et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.”

Le “baptême” de Noé, sa femme, ses fils et ses belles-filles ne les a pas, bien sûr, amenés à recevoir le Saint-Esprit. Il semble, selon les récits bibliques, que seulement Noé – peut-être Shem – avait le Saint-Esprit de Dieu au moment du déluge. C’est aussi fortement indiqué dans la Bible que Noé avait reçu le Saint-Esprit de Dieu avant le déluge (voir Génèse 6:8-9; 22; 7:1). Il n’y a aucune indication biblique que les autres enfants et belles-filles de Noé avaient le Saint-Esprit de Dieu. Le “baptême” du déluge n’était pas un baptême qu’amenait à un salut spirituel parce que ce n’était pas un baptême “au nom de,” ou “à la possession,” de Jésus-Christ. Cependant, l’analogie de Pierre pointe vers le baptême de nos jours et le connecte à la résurrection de Jésus-Christ. (Nous n’aurions pas pu recevoir le Saint-Esprit de Dieu si le Christ n’avait pas ressuscité des morts).

Les éléments du baptême

Pour récapituler, le baptême au nom de, ou à la possession de Jésus-Christ n’est pas seulement nécessaire, mais aussi suffisent pour obtenir le pardon de nos péchés et pour recevoir le don du Saint-Esprit. Il faut que nous nous rappelions qu’il n’y a aucun incident biblique enregistré où les premiers apôtres baptisaient des gens autres qu’en, ou au nom de Jésus-Christ. Paul, un apôtre de Jésus-Christ, l’a très bien expliqué dans Romains 6:1-4. Lisons ce passage de nouveau: “Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.”

Paul dit que nous sommes baptisés en (Grec, “eis”) Christ et à sa mort. Tout comme le Christ est mort physiquement, nous mourons ainsi spirituellement dans le baptême. Comme le Christ était littéralement ressuscité des morts, nous sommes, aussi, ressuscités des morts spirituels par le Père pour vivre dans la nouveauté vie. Cette partie du symbolisme du baptême – la mort dans la tombe d’eau – se compare de façon claire et symbolique seulement avec la mort du Christ. Ni le Père ni le Saint-Esprit – la puissance de Dieu – ne sont morts d’aucune façon. Seulement le Christ, en tant qu’être humain, est mort. En plus, c’est la mort du Christ qui est non pas seulement assez, mais aussi nécessaire, pour notre pardon (Matthieu 1:21). C’est la raison pour laquelle le baptême en (au nom de) tout autre être humain, que ce soit Paul ou Moïse ou Jean, n’aurait pas pour effet d’accorder le pardon et de recevoir le Saint-Esprit de Dieu. Leur mort n’a pas, et ne pouvait pas, accomplir ce dont la mort du Christ à accomplie.

C’est clair, l’ordonnance du baptême consiste en plusieurs éléments clés:

1) Le baptême commence avec notre mort spirituelle dans la tombe d’eau.

2) Il est suivi par notre résurrection des morts spirituels par le Père à travers le pouvoir du Saint-Esprit de Dieu.

3) La troisième partie est la prière du ministre à Dieu le Père pour le don du Saint-Esprit, et l’imposition des mains du ministre sur la personne baptisée pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu (voir encore Actes 8:14-17).

Comme nous avons vu, toutes ces parties sont importantes, parce que sans une d’elles, le Saint-Esprit n’est pas généralement conféré à une personne.

Lisons encore Colossiens 2:11-13: “Et c’est en lui (le Christ) que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses.”

Lorsque nous sommes baptisés en Christ – à sa mort – notre vieil homme meurt, et nous “revêtons” le Christ – le nouvel homme de Dieu. Notez Galates 3:27: “vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.” Voir aussi, Romains 13:14.

Le baptême décrit notre mort et enterrement dans une tombe d’eau à la même manière dont le Christ est mort et enterré dans un tombeau. Le baptême décrit aussi notre résurrection des morts et notre départ du tombeau d’eau, tout comme le Christ avait ressuscité des morts et a quitté la tombe. Finalement, il décrit la marche dans la nouvelle vie en revêtant le Christ, qui vit maintenant en nous à travers son Saint-Esprit. 2 Jean 7 (1:7) nous dit que seulement les séducteurs ne confessent point que Jésus “est venu en chair.” Le Christ vient aujourd’hui en chair. Il le fait en vivant sa vie en nous. Le Christ vivait en Paul (Galates 2:20). Il vit en nous aujourd’hui. De cette façon, il vient “en chair,” puisque nous sommes des êtres humains de chair et de sang.

Baptême au nom du Christ

Nous lisons dans Actes 2:38 que nous devons être baptisés AU nom du Christ. Pierre nous dit  “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.” Le mot grec pour “au” dans cette clause (“au nom de Jésus-Christ”) est “epi.” Le mot grec pour ‘nom” est encore, “onoma.” Pierre nos dit, donc, que nous devions être baptisés “au” nom, ou à la possession, du Christ et puis nous allons recevoir le Saint-Esprit. Après tout, c’est le Christ qui nous baptise avec le Saint-Esprit, tel que Matthieu 3:11 nous dit: «(Le Christ) vous baptisera du Saint-Esprit.” (Voir aussi, Matthieu 3:14.)

Nous avons aussi lu dans Actes 10:48 que Pierre les ordonnait “d’être baptisé au nom du Seigneur.” Le mot grec pour “au” dans la phrase, “au nom du Seigneur” est “en.” Nous trouvons ici une ordonnance par la bouche de Pierre, d’être baptisé “au nom du Seigneur.” Dans les passages dans Actes 2:38 et Actes 10:48, énoncés ci-haut, la pensée supplémentaire est transmise que le baptême doit être fait sous l’autorité du Christ. Seulement alors, le Père – à travers Jésus-Christ – va nous conférer le don du Saint-Esprit (Jean 14:26; 15:26; Tite 3:5-6).

Imposition des Mains

Il est nécessaire que le ministre pose ses mains sur la personne qu’il a baptisée, avant que la personne reçoive le Saint-Esprit. Ceci montre que le Saint-Esprit, émanant de Dieu le Père et Jésus-Christ (Galates 4:6; Philippiens 1:19; Romains 8:9) à travers le ministre qui effectue le baptême à la personne baptisée,  met la personne baptisée à part du reste du monde pour un but saint et vertueux. La personne baptisée est maintenant sanctifiée – mise à part – pour avancer dans la nouveauté de vie. Le pouvoir de l’Esprit de Dieu à l’intérieur de cette personne va maintenant guider, mener et diriger la personne dans la manière qu’il ou elle doit suivre, donnant à la personne la capacité de marcher sur le droit chemin, et aussi donnant la force de ne pas abandonner et retourner au monde, ainsi purifiant cette personne du péché.

Le Rôle Du Saint-Esprit Pendant le Baptême

Notez le rôle important du Saint-Esprit durant la cérémonie du baptême. Sans le baptême, nous ne recevons pas le Saint-Esprit. Avec un baptême approprié, nous le recevons, puisque c’est un baptême AVEC le Saint-Esprit. Nous lisons dans Actes 1:5: “vous serez baptisés du Saint-Esprit….” Comparez aussi avec Actes 11:16.

Un baptême du Saint-Esprit est fait à travers l’ordonnance d’un baptême d’eau, comme c’était le cas avec le baptême que Jean effectuait. Le baptême de Jean, cependant, n’allait pas assez loin, comme nous avons déjà mentionné. Ce n’était pas un baptême AVEC le Saint-Esprit. Seulement le baptême au nom du Christ – un baptême en Christ – peut accomplir cela.

C’est par le baptême en Christ – un baptême AVEC le Saint-Esprit – que nous devenons des membres de l’Église, le corps spirituel du Christ. Nous sommes baptisés dans l’Église, un organisme spirituel, non pas une organisation humaine en particulier. Nous lisons dans 1 Corinthiens 12:13: “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.”

Nous avons été baptisés “dans un corps” – l’Église – par un Esprit. Le mot grec pour “en” est “eis.” Dans la phrase, “par un Esprit,” le mot grec pour “par” est “ek” et peut aussi vouloir dire “de.” On nous dit ici que c’est “par” le Saint-Esprit que nous avons été placés dans l’Église. Le Saint-Esprit émane de Dieu – du Père et du Fils – à nous, et nous devenons ainsi une partie du corps spirituel du Christ.

On nous dit aussi dans Corinthiens 12:13 que nous avons tous été abreuvés du même Esprit. Cela veut dire que nous devons continuellement absorber, ou prendre part, de l’Esprit de Dieu afin de rester dans le corps spirituel du Christ.

1 Corinthiens 6:11 nous dit que “Mais vous avez été lavés…..sanctifiés…(et) justifiés au (en grec “en”) nom du Seigneur Jésus-Christ, et PAR (grec “ek”) l’Esprit de notre Dieu.”

Le rôle du Père lors du baptême

Le rôle du Père est aussi très important lors de la cérémonie du baptême. C’était le Père qui donnait son Fils unique, Jésus-Christ, afin de mourir pour nous. C’était le Père qui a ressuscité le Christ des morts. C’est le Père qui, lors du baptême, nous ressuscite d’entre ceux qui sont spirituellement morts, et qui nous donnent son Saint-Esprit. Le Père et Jésus-Christ commencent à vivre dans la personne convertie, à travers le Saint-Esprit. Lorsque le Saint-Esprit – l’Esprit du Père et du Fils – demeure en nous, et que nous suivons la voie du Saint-Esprit en faisant des changements importants dans nos vies, nous commençons à acquérir la nature véritable de Dieu – la nature divine de Dieu le Père et Dieu le Fils (voir 2 Pierre 1:2-4). Ultimement, nous serons changés en êtres divins immortels par ce même Esprit et devenons des membres permanents du Royaume – la Famille – de Dieu.

Est-Ce que Matthieu 28:19 Enseigne une “Formule de Baptême?”

Nous connaissons, tous, le passage dans Matthieu 28:19-20, où le Christ disait à ses apôtres, “(verset 19) Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (verset 20) et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit….”

On a beaucoup écrit au sujet de Matthieu 28:19 pour évaluer si le texte est authentique. Nous n’avons pas besoin de trop nous préoccuper de cela, tant que nous comprenons que ce passage n’enseigne pas une “formule de baptême” obligatoire, et qu’il n’enseigne certainement pas une Trinité et le personnage du Saint-Esprit. (Au sujet du concept erroné de la Trinité, veuillez lire notre livret gratuit, “Is God a Trinity?”). (En anglais seulement)

Concernant la question si Matthieu 28:19 suggère une formule de baptême obligatoire ou pas, notez ceci: Dans la phrase, “au nom de,” le mot grec pour “nom” est “onoma,” et le mot grec pour “à” est “eis.” Donc, la phrase peut aussi être traduite comme, “les baptisant à la possession de….”

Il faut que nous nous rappelions et que nous mettions en évidence la signification symbolique transmise avec l’ordonnance du baptême et ses différents éléments dans un passage donné pour que nous puissions comprendre ce passage de façon appropriée. Lorsque la Bible parle de baptême, il peut ne pas toujours mentionner tous les éléments dans un passage donné. Par exemple, les éléments obligatoires de prier au Père, ou de l’imposition des mains ne seront pas forcement mentionné spécifiquement dans un passage en particulier. Ils sont, cependant, nécessaires pour recevoir le Saint-Esprit.

Nous avons vu de récits bibliques que les disciples étaient baptisés au nom de, or à la possession de Jésus-Christ. Il n’y a aucun exemple biblique où quelqu’un était réellement baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Nous lisons de façon systématique que les disciples étaient baptisés à au nom de Jésus-Christ SEULEMENT.

Nous avons discuté Actes 8:14-17 et Actes 19:1-6 comme preuve de cette affirmation. Notez que dans ces passages, le mot grec pour ‘au nom de” dit, “eis to onoma tou,” exactement comme dans Matthieu 28:19. (Voir, comme preuve, “The Englishman’s Greek New Testament; giving the Greek Text of Stephens 1550, with the various readings of the Editions of Elzevir 1624, Griesbach, Lachmann, Tischendorf, Tregelles, Alford, and Wordsworth: Together with An Interlinear Literal Translation, and The Authorized Version of 1611.”)  L’argument occasionnel que l’expression ‘eis to onoma” apparaît seulement dans Matthieu 28:19, est donc incorrecte.

Y a-t-il y a une contradiction, alors, à Matthieu 28:19 où Jésus ordonna les apôtres de “faire de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit”? Comment pouvons-nous résoudre cette contradiction apparente?

Certains soutiennent que le Christ donnait à ses apôtres dans cette écriture une “formule de baptême” à être utilisée lors du baptême. Ils vont jusqu’à dire que le baptême n’est pas valide au moins que le ministre utilise cette formule exacte. Est-ce que leur raisonnement à un soutien biblique?

Si le Christ avait donné à ses apôtres une ordonnance dans Matthieu 28:19 d’utiliser une “formule” en particulier lors du baptême, alors ses disciples seraient en violation flagrante de ses ordonnances, puisqu’ils n’utilisaient jamais cette ‘formule.” Au moins, il n’y a aucun récit biblique qu’ils l’ont utilisée. Plus tôt, nous constatons que Paul a dit à ses disciples d’être baptisés au nom du Christ (voir Actes 19:1-6), non pas, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Souvenez-vous, toutefois, ce qui arrivait lorsque les personnes sont sorties du tombeau d’eau. Les apôtres qui baptisaient les gens priaient sur eux, et imposaient les mains sur eux (voir Actes 8:14-17). Nous prions au Père, tel que le Christ nous a mandatés de faire (voir Matthieu 6:9), donc en imposant les mains sur les gens et en priant sur eux, les apôtres demandaient le Père de donner à ces gens le Saint-Esprit pour les séparer du reste du monde.

Plutôt que de voir Matthieu 28:19 comme une “formule” à être utilisée textuellement par le ministre lorsqu’il baptise une personne à la mort du Christ, le passage dans Matthieu 28:19 offre une description de ce qui arrive pendant toute la cérémonie, y compris la prière pour la personne – une fois qu’il ou elle est baptisé, et l’imposition des mains sur cette personne. Notez que Matthieu 28:19 n’est pas formulé comme un ordre à être répété comme une formule, mais comme une clarification sur comment “faire des disciples.” Nous devons faire des disciples en les baptisant et en les enseignant d’observer toutes les choses que le Christ ordonnait. Le baptême au nom du Christ et sa mort est le début, suivi par la “résurrection” de la tombe d’eau, la prière du ministre au Père pour le don du

Saint-Esprit, et l’imposition des mains. Ça décrit le processus au complet. De la même manière, lorsque les ministres du Christ enseignent “toutes les choses” que le Christ nous a ordonnées, ça comprend un long processus enseignant le message entier de l’évangile, plutôt qu’une certaine “formule” de mots.

Donc, Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” mot pour mot en particulier, donné comme une ordonnance. Cela ne propose pas, non plus, une “formule à suivre” en particulier. Plutôt, l’ordonnance “d’enseigner toutes choses” est un terme compréhensif, qui décrit le processus d’enseigner. La même chose est vraie pour l’ordonnance de baptiser quelqu’un. Lorsqu’un ministre nous baptise au nom, ou à la possession de Jésus-Christ, nous reconnaissons que nous sommes baptisés à la mort du Christ. Notez que la Bible ne dit nulle part que nous sommes baptisés à la mort du Père ou le Saint-Esprit. Une telle analogie ne correspond tout simplement pas. C’était SEULEMENT le Christ qui est mort, et c’était SEULEMENT le Christ qui est ressuscité, par le Père, à travers le Saint-Esprit. (Voir encore Romains 6:1-13.)

En même temps, c’est aussi reconnu que le Père a donné le Christ, son Fils unique, à mourir pour nous; que le Père a ressuscité le Christ; que le Père nous ressuscite, spirituellement parlant; et que le Père nous donne le Saint-Esprit. Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, le ministre de Dieu pose ses mains sur notre tête et demande à Dieu le Père le Saint-Esprit – le même Esprit qui émane du Père et du Fils. C’est cet Esprit de Dieu qui entre en nous qui nous permet d’avancer dans la nouveauté de vie. Nous reconnaissons aussi qu’à ce moment précis, nous entrons dans la Famille de Dieu comme des enfants conçus – pas encore nés de nouveau – de Dieu le Père, et frères et soeurs de notre frère ainé, Jésus-Christ. Dans ce sens, nous devenons la possession, ou la “propriété,” de la Famille de Dieu (tout ce qui appartient au Christ, appartient au Père aussi, et vice versa; voir Jean 16:15). Tout ceci est

rendu possible, donc, à travers le Saint-Esprit de Dieu. Alors, plutôt que d’enseigner une formule de baptême en particulier, Matthieu 28:19 enseigne comment Dieu rend cela possible pour nous, à travers le Saint-Esprit, de faire partie de la Famille de Dieu.

Notez les mots du Christ dans le récit parallèle dans Marc 16:15-16; “Puis il leur dit : ‘Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas (et n’est pas baptisé) sera condamné (mieux traduit: jugé).” Il n’y a même pas un soupçon d’une formule de baptême ici.

Certains, même en dehors des organisations qui respectent le Sabbat, comme de l’Église de Dieu (Church of God), ont conclu que Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” en particulier, concluant, plutôt, que le baptême au nom du Christ est assez. L’Église catholique a déterminée au synode de Nemours en 1284 que le baptême au nom du Christ est tout à fait suffisent.

Ensuite, en 1913 environ, un groupe Pentecôtiste à conclu de baptiser “au nom de Jésus plutôt que d’utiliser la formule traditionnelle…(de baptême)” (Susan Lynn Peterson, Timeline Charts of the Western Church, 1999, page 201). En 1945, United Pentecostal Church (l’Église Pentecôtiste Universelle) a été formée, par la fusion de deux groupes Pentecôtistes. Ils ont continué de baptiser au nom de Jésus (Peterson, Page 209).

La base de ce que nous croyons et ce que nous faisons doit être la Bible. Compte tenu de toute l’évidence scripturale présentée dans ce livret, the Church of the Eternal God (L’Église de l’Éternel Dieu) et ses affiliés corporatifs, the Church of God, a Christian Fellowship (L’Église de Dieu, une Fraternité Chrétienne) au Canada, et the Global Church of God (L’Église Globale de Dieu) au Royaume-Uni, ont déclarées que Matthieu 28:19 ne propose pas une “formule de baptême” mandataire, et qu’un baptême au nom du Christ est nécessaire et suffisent. Cela veut dire qu’un baptême au nom du Christ est valable, tant que les exigences suivantes ont été comprises par la personne qui doit être baptisée:

1) La personne doit s’être repentie de ses péchés et sa nature charnelle humaine.

2) La personne doit avoir accepté Jésus-Christ comme son Sauveur personnel.

3) La personne doit croire l’évangile, y compris le fait que le sacrifice du Christ et un paiement suffisent pour la pénalité de ses péchés.

Lorsque nous sommes baptisés, nous devons aussi comprendre que le baptême est le premier pas vers l’accès au Royaume, ou la Famille, de Dieu. L’ordonnance du baptême comprend donc les concepts suivants:

1) On est baptisé au nom, ou la possession, de Jésus-Christ pour le pardon des péchés.

2) On est baptisé et enterré à la mort du Christ, pour être ressuscité par Dieu le Père à travers le pouvoir de Saint-Esprit.

3) On est baptisé avec le Saint-Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu en nous nous permet de revêtir le Christ et d’avancer dans la nouveauté de vie.

4) On est baptisé par, ou “du” Saint-Esprit au (ou: en joignant le) corps spirituel du Christ, l’Église. L’Église est un organisme spirituel et pourrait être décrite comme le Royaume de Dieu en embryon. À travers le baptême et en recevant le Saint-Esprit de Dieu, nous devenons des enfants conçus de Dieu le Père, des frères et soeurs conçus de Jésus-Christ, et des membres conçus de la Famille de Dieu, actuellement composée de Dieu le Père et Jésus-Christ le Fils.

5) On est baptisé par, et avec l’autorisation, de notre Frère ainé, Jésus-Christ.

Les chrétiens qui ont été baptisés “au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,” cependant, n’ont pas à s’inquiéter que leur baptême soit non valable, tant qu’ils ont compris la véritable signification du baptême, y compris les faits que Dieu n’est pas une Trinité et que le Saint-Esprit n’est pas un être divin à part. Après tout, lorsqu’on est baptisé au nom du Père et le Fils et le Saint-Esprit, “le baptême au nom du Christ est inclus, et, comme nous avons expliqué, le Père et le Saint-Esprit ont un rôle important lors de la cérémonie du baptême. Tant qu’une personne comprend, au moment de son baptême, les fonctions et la nature du Père et du Fils et du Saint-Esprit, son baptême est valide.

Conclusion

Nous avons présenté dans ce livret la preuve biblique que le baptême d’eau par immersion est une condition nécessaire pour le salut. Sans cela, il n’y a pas de promesse dans la Bible de recevoir le Saint-Esprit de Dieu, et sans le Saint-Esprit de Dieu demeurant en nous, nous ne sommes pas de vrais chrétiens, et Dieu ne nous accordera pas son don d’une vie éternelle dans son Royaume.

Si vous êtes assez vieux pour comprendre la signification du baptême, et ce que cela comporte, et si vous désirez vraiment commencer un nouveau chapitre dans votre vie, maintenant c’est le temps de contacter un des vrais ministres de Dieu pour de l’aide et des conseils. Si vous avez été baptisé dans le passé, mais que vous vous demandez si votre baptême était valable aux yeux de Dieu, n’hésitez pas de nous contacter pour des conseils. Nous sommes là pour aider.

Ne tardez pas. Rappelez-vous les mots émouvants d’Ananie à Paul, comme récité dans Actes 22:14, 16 – des mots qui s’appliquent à tous les disciples que Dieu a appelé et choisi, “Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche…..Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.”

Si vous comprenez ce que vous avez lu dans ce livret, Dieu vous appelle. Donc, nous disons avec Ananie, “…que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé….”

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